1 novembre 2007

Y'a vraiment rien à TV

Monday night football: un joueur vient de marquer un touché; pour le féliciter, un de ses coéquipiers le saisit par le protecteur facial et le garroche par terre en lui tordant le cou, puis le reste de l'équipe lui saute dessus en le rouant de claques en arrière de la tête. Une chance qu'il a pas échappé le ballon, ils l'auraient ben tiré à coups de magnum.
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Le lanceur se prépare. Un coup d'oeil vers le premier but. Regarde au troisième. Reçoit les signaux du receveur. Lance au premier but, le coureur revient à temps. Le lanceur revient sur le monticule. Il se prépare. Un coup d'oeil vers le premier but. Le frappeur demande un temps d'arrêt. Il reçoit les signaux du gérant. Regarde son bâton. Se gratte le péteux. Se présente au marbre. Il gratte le sable de son pied gauche et se cale soigneusement le pied. Il gratte le sable de son pied droit et se cale soigneusement le pied. Fais deux trois swings de pratique et montre son bâton au lanceur. Le lanceur regarde le bâton. Se gratte le péteux. Reçoit les signaux du receveur. Lance au premier but, le coureur revient à temps. Le frappeur demande un temps d'arrêt...
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Quatre ou cinq participants jeunes et beaux glandent à longueur de journée enfermés dans un loft et n'ont rien d'autre à faire que se bitcher, trahir, manipuler et détruire émotionnellement l'un l'autre pour la plus grande satisfaction de téléspectateurs vieux et laids qui aiment se délecter de la dégradation et de l'humiliation d'autrui.
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Reportage exclusif: un journaliste traverse la frontière américaine et revient sans être inquiété, dans le but de révéler le manque de sécurité. 150 "scoops" diffusés "en grande primeur" et en "exclusivité" par 43 médias de nouvelles depuis des années, on se demande s'il reste quelqu'un en Amérique du Nord qui est pas encore au courant que nos frontières sont des passoires.
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Le lancer, fausse balle dans la gauche. Le frappeur reçoit les signaux du gérant. Regarde son bâton. Se gratte le péteux. Il se présente au marbre, se cale soigneusement les pieds un à un, fait deux trois swings de pratique. Montre son bâton au lanceur pour qu'il voit qu'il a un gros bâton. Il frotte son gros bâton, rajuste son casque. Le receveur demande un temps d'arrêt, se dirige vers le monticule: il y a confusion dans la séquence de signaux. Ils tiennent un conciliabule en se grattant le péteux. Le frappeur regarde son bâton....
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«Le Slim and Lift, le sous-vêtement révolutionnaire qui vous fera paraître plus mince». Tellement révolutionnaire que mon arrière-grand-mère en portait dans sa jeunesse; dans ce temps-là ils appelaient ça une gaine.
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Fin des émissions
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Fin des émissions
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Beeeeeeeeeeeep
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Début de la onzième manche, aucun retrait, un coureur au premier. Le lancer, trop haut, première balle. Le frappeur reçoit les signaux du gérant, qui se gratte le péteux. Le lanceur se prépare. Reçoit les signaux du receveur. Lance au premier, le coureur revient à temps. Le lanceur se prépare, mais va recevoir la visite de son gérant qui va demander la venue d'un lanceur de relève. Celui-ci s'amène vers le monticule pendant que le gérant l'attends en compagnie du receveur, du deuxième-but et du premier-but; tout le monde crache par terre en se grattant le péteux. Le gérant retourne dans l'enclos; le releveur prends quelques lancers de pratique. Le frappeur regarde son bâton et se gratte...
zzzzzzzzap

1 niaiserie:

coyote des neiges a dit...

Tout de même! Je me demandais quand les joueurs de baseball allaient cracher par terre!!!

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(parodie) Annonces iglou iglou iglou

Quoi, vous en voulez encore?