18 septembre 2008

On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (4e partie)

Désolé pour le retard; disons que ça l'a été un peu plus long que prévu. Ceci est la quatrième partie d'une série de quatre: pour les trois premières, cliquez ici: 1ère partie, 2ème partie, 3ème partie

Ceux d'entre vous qui ont eu le courage de me suivre jusqu'à maintenant – et j'imagine qu'il y en a pas des masses – doivent commencer à avoir légèrement la migraine à essayer de figurer qui a fait quoi où à qui et qui a encaissé le chèque. Pour tout vous dire, vous n'êtes pas seuls. Je vais donc tenter de résumer le tout dans une chronologie détaillée de la conspiration du 11 septembre.

  • ? – quatre Boeing peints aux couleurs des deux compagnies aériennes décollent d'une piste dont l'identité reste inconnue; ce sont les doubles de quatre des avions piratés; trois d'entre eux sont équipés de missiles; un cinquième avion, un A-10 Thunderbolt spécialement modifié pour le combat air-air et repeint en blanc pour simuler un jet privé, décolle également; il sera le double du vol 93
  • 07:00 à 07:45 – à l'aéroport Logan de Boston, trois des cinq pirates du vol 11 sont sélectionnés pour un examen de sécurité; à l'aéroport de Newark au New-jersey, un des pirates du vol 93 est sélectionné; à l'aéroport Dulles de Washington, deux des pirates du vol 77 sont sélectionnés après avoir déclenché l'alarme du détecteur de métal.
  • 07:59 – départ du vol American Airlines 11 de Boston
  • 08:14 – début du piratage du vol 11
  • 08:14 – départ du vol United Airlines 175 de Boston
  • 08:19 à 08:44 – les conspirateurs appellent American Airlines en se faisant passer pour Betty Ong, une assistante de bord du vol 11
  • 08:20 – départ du vol American Airlines 77 de Washington
  • 08:20 à 08:44 – les conspirateurs appellent le service de vol de American Airlines en se faisant passer pour Amy Sweeney, une assistante de bord du vol 11
  • 08:24 – le vol 11 change de cap et se dirige vers New-York; les conspirateurs envoient deux messages radio en se faisant passer pour Mohammed Atta, un des "pirates"
  • 08:26 – le manager du service de vol de la American Airlines, Michael Woodward, identifie trois des pirates du vol 11 grâce aux numéros de siège fournis par la fausse Amy Sweeney
  • 08:30 – le vol 11 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
  • 08:34 – les conspirateurs envoient un troisième message radio en se faisant passer pour Atta
  • 08:37 – les conspirateurs contactent un contrôleur en se faisant passer pour l'équipage du vol 175 et "confirment" le contact visuel avec le vol 11
  • 08:37 – NORAD donne l'ordre de déployer des chasseurs pour intercepter le vol 11
  • 08:42 – départ du vol United Airlines 93 de Newark
  • 08:42 – début du piratage du vol 175
  • 08:44 – le pilote du vol 583 de la US Airlines reçoit un bref signal d'un émetteur locateur d'urgence (ELT), possiblement du vol 175 ou du vol 11
  • 08:46 – le vol 77 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
  • 08:46 – le double du vol 11 s'écrase dans la tour nord du WTC une fraction de seconde après avoir lancé son missile
  • 08:48 – CNN interromps sa programmation et débute sa couverture en direct
  • 08:51 env. – début du piratage du vol 77
  • 08:52 env. – les conspirateurs déposent le passeport pratiquement intact d'un des pirates du vol 11, Satam al Suqami, sur un trottoir des environs du WTC
  • 08:52 – deux F-15 décollent de la base de Otis pour intercepter le faux vol 11 sans savoir qu'il a déjà crashé
  • 08:52 – les conspirateurs appellent le centre de maintenance de la United Airlines à San Francisco en se faisant passer pour un agent de bord du vol 175 à l'identité incertaine, possiblement Robert Fangman
  • 08:52 – les conspirateurs appellent le père d'un des passagers du vol 175, Peter Hanson, en se faisant passer pour lui
  • 08:53 – le vol 11 atterrit à Harrisburgh
  • 08:53 – le vol 175 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
  • 08:54 – le double du vol 77 change de cap et retourne vers Washington
  • 08:55 – le vol 2315 de la Delta Air Lines évite de justesse une collision avec le vol 175; une autre collision est évitée avec le vol 542 de la US Airways
  • 08:56 – les contrôleurs aériens perdent le signal radar du double du vol 77
  • 08:57 à 09:32 – le Global Hawk rejoint le vol 77 et se met dans son sillage
  • 08:58 – le double du vol 175 change de cap et se dirige vers New-York
  • 08:58 – les conspirateurs appellent l'épouse d'un des passagers du vol 175, Brian Sweeney, en se faisant passer pour celui-ci; ils appellent également sa mère quelques minutes plus tard
  • 09:00 env. – trois F-16 interrompent un exercice et retournent à la base de Andrews
  • 09:00 – les conspirateurs appellent le père de Peter Hanson une seconde fois
  • 09:00 et après – Shafig ben Laden, le frère d'Osama, assiste à une conférence du Groupe Carlyle au Ritz Carlton de Washington
  • 09:00 et après – Mike Ballinger, répartiteur à la United Airlines, entreprends de lancer un avertissement à tous les avions de la compagnie
  • 09:01 – le vol 23 de la United Airlines annule son départ de l'aéroport John F. Kennedy à New-York; les pirates à bord protestent mais décident éventuellement d'avorter l'opération et de s'enfuir; le double du vol 23 va se perdre Dieu sait où
  • 09:02 – le vol 175 atterrit à Harrisburgh
  • 09:02 – le vol 93 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
  • 09:03 – le double du vol 175 s'écrase dans la tour sud du WTC une fraction de seconde après avoir lancé son missile
  • 09:03 – le chef du NYPD Joseph Esposito met la ville de New-York en état d'alerte maximum
  • 09:04 – la FAA cancèle tous les départs des aéroports des états de la Nouvelle-Angleterre et de celui de New-York
  • 09:06 – le président Bush est mis au courant du crash du vol 175
  • 09:07 – le vol 93 atterrit à Harrisburgh, et les passagers des vols 11 et 175 y sont transférés
  • 09:08 – la FAA étend l'interdiction de vol à toute la côte est des États-Unis
  • 09:08 à 09:13 – les deux F-15 de la base de Otis se mettent en attente au large de Long Island
  • 09:09 – le vol 77 atterrit à Harrisburgh; les passagers sont à leurs tours transférés à bord du vol 93
  • 09:09 et plus – les conspirateurs inondent les ondes de faux rapports de piratage d'avions afin de semer la confusion parmi les contrôleurs
  • 09:12 à 09:15 – les conspirateurs appellent les parents de Renee May, une assistante de bord du vol 77 et se font passer pour elle; ils les intoxiquent avec de nombreux renseignements contradictoires
  • 09:15 à 10:28 – une série d'explosions est entendue par deux employés coincés au 8ème étage du WTC7
  • 09:20 – les conspirateurs appellent le mari d'une passagère du vol 77, Barbara Olson, et se font passer pour elle. Le mari est Theodore Olson, solliciteur général au département de la Justice
  • 09:21 – le New York Port Authority ferme tous les ponts et tunnels de la ville
  • 09:24 – l'équipage du vol 93 reçoit l'avertissement de Mike Ballinger
  • 09:24 – les chasseurs de la base de Langley sont déployés
  • 09:25 – les deux F-15 de la base d'Otis arrivent finalement au-dessus de Manhattan et y établissent une patrouille aérienne
  • 09:26 – la FAA gèle tous les décollages à l'échelle nationale, et ordonne à tout vol (privé, commercial et même militaire) déjà dans les airs d'atterrir dans un délai raisonnable
  • 09:26 – la US Air Force passe en état d'alerte delta
  • 09:28 – début du simulacre de piratage du vol 93; l'entrée des pirates dans le cockpit est entendue par les contrôleurs de Cleveland
  • 09:29 – le président Bush émet ses premiers commentaires télévisés
  • 09:30 à 09:45 – les conspirateurs appellent trois fois l'épouse de Tom Burnett, un passager du vol 93 et se font passer pour lui
  • 09:30 – United Airlines ordonne à tous ses avions d'atterrir immédiatement; American Airlines fera de même à 09:35
  • 09:30 – trois F-16 décollent de la base de Langley et se dirige vers l'est au dessus de l'Atlantique
  • 09:31 à 10:06 – un vol privé, ExecuJet 956, repère le vol 93 et confirme le contact visuel et radio, et doit même manoeuvrer pour éviter une collision; il le suivra jusqu'au crash
  • 09:32 – les contrôleurs de l'aéroport Dulles retrouvent le signal du vol 77, sans se douter que son double ainsi que le Global Hawk le suivent de près
  • 09:32 – les conspirateurs transmettent un message radio en se faisant passer pour les "pirates" du vol 93
  • 09:34 à 11:45 – les conspirateurs brouillent le signal radio en provenance de Air Force One, empêchant le président Bush de contacter la Maison-Blanche
  • 09:35 – le double du vol 93 change de cap et se dirige vers Washington
  • 09:35 – les enregistrements de bord récupérés dans la boîte noire du vol 93 commencent maintenant
  • 09:35 à 09:41 – les conspirateurs appellent le centre de maintenance de la United Airlines à San Francisco et se font passer pour une assistante de bord du vol 93, Sandy Bradshaw
  • 09:36 – un E-4B du US Strategic Command décolle d'une base non spécifiée des alentours de Washington et survole le Pentagone afin de téléguider la trajectoire du Global Hawk
  • 09:36 – un C-130 qui vient de décoller de la base de Andrews s'approche du vol 77 afin de fournir au contrôleur un confirmation factice de la présence du vol 77; il sert également à fournir une distraction visuelle; après le crash, il mettra le cap vers Shanksville
  • 09:37 – le Global Hawk s'écrase dans le mur ouest du Pentagone pendant que le double du vol 77 passe par-dessus le Pentagone à l'insu de tous et poursuit sa route vers l'aéroport Ronald Reagan situé à un kilomètre plus loin
  • 09:37 à 10:03 – les conspirateurs appellent de nombreux parents et amis de passagers du vol 93 et se font passer pour eux, notamment Todd Beamer, Jeremy Glick et Mark Bingham
  • 09:38 – les conspirateurs renversent des lampadaires sur Washington Blvd
  • 09:38 – une escouade de pompiers de l'aéroport Ronald Reagan, qui intervenait à un accident automobile près de l'aéroport, est redirigé vers le Pentagone
  • 09:38 et après – les agents du FBI saisissent les enregistrements des caméras de sécurité dans les commerces avoisinant le Pentagone
  • 09:38 ou 09:45 – le directeur de l'agence anti-terroriste Richard Clarke demande des patrouilles aériennes au-dessus de toutes les villes majeures des États-Unis; toutefois ce n'est pas certain que cet ordre a été transmis partout
  • 09:39 env. – le double du vol 77 atterrit subrepticement à l'aéroport Ronald Reagan, où il est débité en morceaux
  • 09:39 – les conspirateurs transmettent un message radio en se faisant passer pour Ziad Jarrah, un des "pirates" du vol 93
  • 09:41 – l'unité 105 de l'Arlington County Fire Department arrive au Pentagone
  • 09:42 env. – le E-4B revient au-dessus de la Maison-Blanche et fait quelques cercles autour
  • 09:45 – le vol 93 décolle de Harrisburgh
  • 09:45 – l'espace aérien américain est fermé: tous les vols internationaux sont détournés
  • 09:47 – les conspirateurs enclenchent le processus de démolition contrôlée de la tour sud en provoquant l'affaisement de quelques étages aux environs du 90ème
  • 09:47 – les conspirateurs se faisant passer pour Jeremy Glick annoncent à son épouse que les passagers passent au vote pour décider de la révolte
  • 09:49 env. – après un long détour au-dessus de l'Atlantique, les F-16 de la base de Langley atteignent finalement Washington
  • 09:50 à 10:15 env. – les conspirateurs éparpillent les débris du double du vol 77 aux alentours du Pentagone; ils franchissent le cordon de sécurité et se faufilent entre les anneaux "B" et "C" du Pentagone pour y déposer des morceaux du cône de nez et du train d'atterrissage du Boeing; ils déposent quelques corps calcinés encore attachés sur leurs sièges à l'intérieur du bâtiment; ils tentent également de faire disparaître toutes trace du Global Hawk
  • 09:55 – le président Bush décolle à bord de Air Force One de Sarasota sans destination précise; il tourne en rond au dessus de la Floride
  • 09:52 – deux pompiers atteignent le 78ème étage de la tour sud et ne rapporte que deux feux isolés par radio
  • 09:58 – les conspirateurs se faisant passer pour Todd Beamer annoncent le début de la "révolte" à bord du vol 93 à une superviseure du service aux consommateurs de la GTE ("let's roll")
  • 09:58 – le vol 93 est abattu par son double, qui poursuit sa route Dieu sait où
  • 09:58 à 10:06 – les conspirateurs simulent la lutte entre les pirates et les passagers sur les radios des contrôleurs ainsi qu'aux téléphones de nombreux parents et autres interlocuteurs de différents passagers, grâce à une mise en scène savamment orchestrée
  • 09:59 – les conspirateurs déclenchent une bombe au rez-de-chaussée de la tour sud du WTC; le 82ème étage s'affaise et entraîne l'effondrement contrôlé de la tour
  • 10:03 – le vol 93 s'écrase dans une ancienne mine à ciel ouvert en Pennsylvanie
  • 10:05 et après – les conspirateurs rassemblent les restes des passagers des vols 11, 175 et 77 sur le site de l'écrasement du vol 93 et les ramènent au WTC et au Pentagone
  • 10:06 env. – le directeur de la CIA George Tenet reçoit finalement les manifestes des passagers après de nombreuses tracasseries bureaucratiques
  • 10:08 – le C-130 en provenance du Pentagone parvient au site du crash du vol 93 pour de nouveau confondre les témoins
  • 10:10 env. – le vice-président Cheney autorise l'abattage du vol 93, ignorant apparemment qu'il a déjà crashé
  • 10:10 – l'état d'alerte des forces militaires passe à Defcon 3
  • 10:15 – la façade de la section endommagée du Pentagone s'effondre
  • 10:20 – à bord de Air Force One, le président Bush dit au vice-président Cheney qu'il a autorisé le tir sur tout avion suspect si nécéssaire
  • 10:28 – les conspirateurs provoquent un séisme localisé à la base de la tour nord du WTC, puis déclenchent une bombe au rez-de-chaussée; le 98ème étage s'affaise, provoquant la démolition de la tour
  • 10:31 – La FAA réautorise les vols militaires et policiers
  • 10:35 – Air Force One met finalement le cap vers la base de Barksdale
  • 10:38 – les F-16 de la base de Andrews sont redéployés, après leur retour d'exercice
  • 10:42 – deux F-16 décollent de la base de Hancock
  • 10:45 – le major Gibney qui est en fait un lieutenant-colonel décolle de Fargo, N.D. en direction de Bozeman, Mont. afin de servir de bouc-émissaire pour l'abattage du vol 93
  • 11:45 – Air Force One atterrit à la base de Barksdale en Louisiane
  • 10:50 – un fermier de la région survole le site du crash du vol 93 à bord d'un Cessna
  • 12:00 (env.) et après – le sénateur John McCain (R) multiplie les entrevues télévisées; il y déclare invariablement la nécessité de répliquer non seulement en Afghanistan, mais en Iraq, en Iran et en Syrie; il déclarera lors d'une entrevue à CNN quelques jours plus tard: «il est évident que l'Iraq vient en tête de liste»
  • 12:15 (env.) – tout l'espace aérien des États-Unis est enfin vide de tout traffic privé ou commercial
  • 17:20 – effondrement du 7, World Trade Center
  • 20:00 ou après – les vols 175 et 11 décollent de Harrisburgh par contrôle à distance et sont dirigés vers l'Océan Atlantique pour y être envoyés par le fond

Bon, c'est raté, c'est encore plus emberlificoté qu'avant. C'est pire que le noeud Gordien cette histoire-là.

De toutes façons, ça ne change rien. Évidemment, c'est passablement spéculatif, et il y a de nombreux détails qui pourraient varier: on pourrait très bien par exemple remplacer le Global Hawk par un missile AGM-86D dans notre scénario, ce qui aurait le mérite d'être plus consistant avec la largeur du trou vu qu'un Global Hawk est à peine moins large qu'un Boeing. Ou encore, on pourrait très bien imaginer que les passagers et équipages des avions n'ont en fait jamais existé, que leur identité a été inventé out of the blue et que des acteurs amateurs ont été engagés pour jouer le rôle des familles éplorées.

Mais peut importe les variations, l'idée de fond demeure la même: jamais dans l'histoire de l'humanité un groupe de conspirateurs n'a dépensé autant d'énergie et de ressources, impliqué, soudoyé ou berné autant de personnes, conçu un plan aussi tordu et alambiqué autant dans sa conception que son éxécution. Le nombre d'agences officielles qu'il a fallu faire entrer dans le complot, les sommes colossales qu'il a fallu investir (vous savez combien ça coûte un Boeing?), les milliers, voire les millions d'heures de préparation (imaginez-vous en train de limer les numéros de série sur les deux millions de pièces d'un Boeing), le véritable Mont Everest de paperasse gouvernementale qu'il a fallu retrouver et faire disparaître, sans parler de toutes les autorisations, clairances et permis qu'il a fallu obtenir pour y accéder... jamais un complot n'aura tant mis en oeuvre pour finalement accomplir si peu.

Et je souligne "si peu". Si vous pensez que je déraille en qualifiant 2700 morts et une douzaine de bâtiments détruits de "si peu", je tiens à vous rappelez que trois fermiers, opérant avec un budget qui atteignait à peine les cinq chiffres, ont réussi à tuer 168 personnes et détruire un building de 10 étages à Oklahoma City en 1995; si Tim McVeigh avait eu accès à ne serait-ce que le prix de vente d'un Boeing 757, je n'ai aucune difficulté à croire qu'il aurait été capable de rayer de la carte la ville au complet.

Quant à la conspiration du Reichstag... ah! Parlons-en du Reichstag: quelques conspirateurs nazis menés par Hermann Göring contactent un activiste politique communiste désoeuvré, Martin Van der Lubbe, feint de se lier d'amitié avec lui et finissent par implanter dans son cerveau quelque peu confus que ce serait une bonne idée de mettre le feu au Parlement; ils lui ouvrent les portes, et pendant qu'il court dans la Chambre des Communes vont répandre de l'essence dans le sous-sol. Et c'est tout. Budget total de l'opération... ben, combien ça coûtait un bidon d'essence en Allemagne en 1933?

Six jours plus tard, le Parti Nazi remportait les élections, et grâce à la disparition du Parti Communiste s'assurait de la majorité. Le mois d'après, Hitler s'assurait du pouvoir absolu en suspendant la constitution. Si l'intention de départ des conspirateurs du 11 septembre était d'instaurer un régime fasciste, le moins qu'on puisse dire c'est que les nazis auraient une chose ou deux à leur apprendre: dans un régime totalitaire il y aurait belle lurette que le parti Démocrate aurait été dissous et ses dirigeants arrêtés ainsi que toute l'équipe du Washington Times, sans parler de tous ces joyeux drilles à la Jon Stewart ou Stephen Colbert qui casseraient des roches dans un camp de concentration depuis des lustres.

Non, je n'en démords pas: l'intention des conspirateurs, le mode d'opération se sont depuis le début conformé à la lettre à la devise pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Il est évident que tout le plan n'a jamais constitué un moyen, mais bel et bien un but en soi. Jamais on pourra me convaincre qu'une organisation clandestine qui avait assez de pouvoir et d'influence pour détourner 1.3 trilliard (oui, 1300 milliards) de dollars de la plus puissante organisation au monde aie pu ne serait-ce qu'une seconde s'imaginer qu'il était nécéssaire de tout dépenser dans un plan aussi rocambolesque afin de prendre un pouvoir qu'en fin de compte ils possédaient déjà de façon effective.

Seuls Rube Goldberg et ses disciples se conforment à la psychologie qui expliquerait de façon satisfaisante les comportements et actions des conspirateurs. La conclusion finale est selon moi inévitable: la conspiration du 11 septembre était une machine Rube Goldberg.

P.S.: On me dit que Rube Goldberg est mort en 1970, soit 31 ans avant ces événements. Comme ça tombe bien: un alibi en béton! Quand je vous disais qu'ils ont vraiment pensé à tout... Si vous vous imaginiez que vous iriez me piéger avec ça, vous l'avez dans le cul: en ce qui me concerne, ça ne fait que renforcir ma conviction. D'ailleurs, qu'est-ce qui vous dit qu'il ne vit pas quelque part sur une île déserte? Pile je gagne, face tu perds: bienvenue dans le monde fascinant du conspirationnisme.

13 septembre 2008

On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (3e partie)

Ceci est la troisième partie d'une série de quatre: pour les autres parties, cliquez ici: 1ère partie, 2e partie, 4e partie

Un thème cher à Rube Goldberg dans ses dessins de machines rocambolesques était l'introduction de l'action d'un animal dans le mécanisme, par exemple un perroquet qui sursautait en recevant un coup dans le derrière, ou encore un hamster qui se mettait à galoper dans sa roue après une stimulation quelconque. L'idée était bien sûr d'augmenter le facteur d'incertitude et de complexité. Il va sans dire que les gens qui construisent des machines rube goldberg par hobby ou pour des concours utilisent rarement, pour ne pas dire jamais, d'animaux dans leurs mécanismes.

Eh bien, les conspirateurs du 11 septembre ont non seulement décidé d'introduire le facteur animal dans leur plan, mais sont allés jusqu'à sélectionner l'animal le plus imprévisible, le plus aléatoire de tous: l'humain, en la personne des passagers du vol 93.

?%$#...étape 9???..Le plan s'est tout d'abord enclenché encore une fois avec le détournement d'un avion, celui de la United Airlines. Mais cette fois contrairement aux trois autres vols, les pirates de celui-ci se trouvaient à être d'authentiques kamikazes, véritablement déterminés à s'écraser sur le Capitole (ou la Maison-Blanche, c'est pas sûr). On pourrait y voir une concession à la simplicité, mais l'on aura compris que l'écrasement suicide ne constituait pas la véritable intention des conspirateurs; tout au plus était-il le plan de secours.

Bon, je fais quoi maintenant?Le détail crucial dans l'éxécution du plan était l'ordre formel donné aux kamikazes de ne pas enclencher leur attaque avant d'être bien certain que tous les autres objectifs aient déjà été atteints; si ces instructions n'ont pas été tout à fait suivies à la lettre, elles ont quand même obtenu l'effet voulu. Le temps qu'ils ont attendu, leur avion était rendu dans les environs de Cleveland et en avait maintenant pour au moins trente minutes minimum pour refaire le trajet jusqu'à Washington.

(soupir) Étape 1Ce délai a donc permis aux passagers d'être mis au courant des attaques sur le WTC par le biais des appels qu'ils logeaient à leurs proches, de comprendre la situation et subséquemment de former un plan de révolte. On connaît la suite: le récit héroïque de la résistance de l'américain moyen face aux forces du mal et le célèbre «let's roll» encore aujourd'hui repris et galvaudé par une nuée de heroe wannabes et de démagogues véreux en mal de récupération. Dans cette mécanique baroque, les passagers ont été les hamsters, l'avion la roue et la prise d'otages l'aiguillon envoyé dans le derrière du hamster pour le faire courir.

Étape... je sais plus...Ne restait plus qu'à envoyer le vol 93 se crasher quelque part au milieu d'un champ en Pennsylvanie. Les conspirateurs ont envoyé un chasseur de la US Air Force qu'ils avaient au préalable subtilisé discrètement et (vous avez remarqué que j'utilise "au préalable" assez souvent? Quand je vous dis qu'ils avaient tout prévu), et dis-je l'ont envoyé tout simplement abattre le Boeing, tout en faisant survoler la scène par un jet privé afin de confondre les témoins oculaires. Le chasseur s'en est ensuite retourné à sa base en faisant semblant de rien.

Étape 666Toutes ces préparations, on s'en doute bien, ont laissé des traces; minutes de réunions secrètes, plans, enregistrements... il fallait faire disparaître tout ça. Évidemment si vous avez tout bien suivi comme il faut et avez bien compris le concept, vous vous imaginez que de tout bêtement ramasser tout ça et aller le brûler dans un coin discret n'était certainement pas dans leurs intentions. Au contraire, il leur fallait un coup fumant, la cerise sur le sundae, la finale qui allait clôturer l'affaire dans une apothéose d'extrême intrication (je commence vraiment à être à court de synonymes).

...ah pis d'la mardePour leurs réunions secrètes, les conspirateurs avaient au... ben oui, au préalable, avaient donc choisi de louer des bureaux dans rien de moins que le 7 World Trade Center, soit directement en face des tours jumelles. Vous vous souvenez de la démolition contrôlée de ces tours? Eh bien, tenez-vous bien, les explosions ont été savamment calculées afin que la chute des tours endommagent le WTC7 et provoquent à son tour la chute de ce dernier, quelques bombes judicieusement placées parachevant le travail à l'aide d'une troisième démolition contrôlée. Et le tout aura donc eu effet de faire disparaître toute preuve du complot. Une chaîne de dominos!

Que serait un bon rube goldberg sans sa chaîne de dominos? Nos conspirateurs l'ont très bien compris, et ont été jusqu'à remplacer les dominos par des gratte-ciels pour leur chaîne. Je le dis et je le répète: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

Demain Après-demain, bientôt, la conclusion

12 septembre 2008

On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (2e partie)

Ceci est la deuxième partie d'une série de quatre: pour les autres parties, cliquez ici: 1ère partie, 3e partie, 4e partie

Ça c'était pour le World Trade Center (en fait il y en a encore mais j'y reviendrai); on pourrait s'imaginer que nos conspirateurs s'en seraient satisfait, mais c'est mal connaître la philosophie des disciples de Rube Goldberg: quand ils se mettent en tête de faire dans l'alambiqué, ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller. Ils allaient pour le Pentagone faire preuve d'encore plus d'imagination dans le rocambolesque.

étape 6L'idée de départ était bien sûr d'envoyer un autre avion, mais encore une fois, pourquoi ne pas fignoler un peu? Détourner un avion et l'écraser sur le Pentagone, c'est plus élaboré que de poser des bombes, mais il y a encore place à l'amélioration. Au lieu d'un avion, les conspirateurs ont donc décidé d'envoyer un missile. Ils ont ainsi subtilisé le missile en question au nez et à la barbe de la Défense américaine – soit un AGM-86D, soit un avion de reconnaissance Global Hawk au préalable modifié avec une charge spécialement conçue à l'aide de la technologie "BROACH" – l'ont camouflé aux couleurs de la American Airlines, l'ont discrètement amené sur une piste de l'aéroport Ronald Reagan d'où ils l'ont lancé en direction du Pentagone. Pendant ce temps, le vol 77 fût détourné puis tout comme les vols 175 et 11 s'est dirigé vers un point de rendez-vous fixé à l'avance avec le missile qu'il a croisé en échangeant leurs signatures radar pour encore une fois berner les contrôleurs aériens.

étape 7Pendant ce temps, un C-130 suivait le Boeing, afin dans un premier temps de guider le UAV-converti-en-missile-Cruise par radio, et dans un deuxième temps de fournir une distraction visuelle aux centaines de témoins pour les empêcher de réaliser qu'un Boeing 757 ressemble à un missile de croisière dans la mesure où un clafoutis au bigarreaux marmottes non dénoyautées ressemble à un cul - ce qui soit dit en passant n'empêchera pas la majorité d'entre eux de les confondre malgré tout.

étape 8Alors que le missile/avion de reconnaissance se dirigeait vers le Pentagone, le vol 77 lui, atterrissait sur une piste dérobée et le scénario se répétait: éxécution des passagers, débitage de l'avion et retour avec les morceaux sur le site du crash juste à temps pour que l'enquêteur Allyn Kilsheimer puisse y trouver morceaux de queue, débris de fuselage, boîte noire, lambeaux d'uniformes et même morceaux de restes humains. Ils ont vraiment pensé à tout, jusqu'aux détails les plus macabres.

étape 9Il leur restait encore des dizaines de petits détails à régler: abattre quelques lampadaires pendant que tout le monde regardait ailleurs pour faire croire au passage d'un Boeing; agrandir le trou d'impact au pied du mur atteint pour ne pas que les observateurs puissent se demander comment un drone de la largeur d'un Boeing 757 aurait pu laisser un trou d'à peine 25 mètres de large, renverser une génétratrice extérieure pour donner l'illusion qu'elle a été frappée par un moteur, faire disparaître les enregistrements des caméras de surveillance où un missile serait visible... Pour le trou il faut bien admettre qu'ils ont un peu bâclé, mais enfin, personne n'est parfait. Dans les compétitions d'effet dominos, il arrive qu'une des pièces refuse de tomber sur l'autre et il faut alors un coup de pouce pour poursuivre la chaîne. Déduisons leur 1 point et passons.

euh...étape 9Autre détail important: il leur restait encore à faire disparaître toute trace du missile, autant sur le site de l'impact que dans l'inventaire de l'armée américaine qui on s'en doute ne manquerait pas autrement de s'étonner de la disparition d'un drone d'une centaine de millions de dollars, à plus forte raison un prototype spécialement équipé d'une technologie encore expérimentale à l'époque – autrement dit "secret défense". On peut noter au passage l'efficacité exemplaire de nos conspirateurs à couper à travers le légendaire "red tape" du département de la Défense américaine, où semble t-il il faut 7 formulaires et quatre semaines juste pour changer une ampoule. La vitesse avec laquelle ils ont retracé toutes les personnes concernées et collecté tous les documents pertinents sans laisser de traces est tout simplement admirable, même en supposant qu'ils étaient de la place.

Bon, il reste encore Shanksville; la suite demain.

Au passage, un lien qui n'a pas vraiment rapport, mais qui ne manque pas d'ironie vu les circonstances (regardez la date)

11 septembre 2008

On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (1ère partie)

Ceci est la première partie d'une série de quatre: pour les autres parties, cliquez ici: 2e partie, 3e partie, 4e partie

J'ai découvert qui a perpétré les attentats du 11 septembre, ou plus exactement qui en est le maître d'oeuvre: Rube Goldberg. Si vous savez pas c'est qui, vous pouvez toujours consulter WikiPedia (en anglais), mais pour résumer, Rube Goldberg est un bédéiste célèbre pour avoir conçu dans ses cartoons d'innombrables machines toutes plus abracadabrantes les unes que les autres, au point que son nom est resté dans le langage pour désigner le genre: si vous avez déjà joué à Mousetrap quand vous étiez jeune, vous avez vu l'exemple classique d'une "machine rube goldberg".

Quel lien avec le 11 septembre? Eh bien, aucun, si vous croyez à la thèse officielle, à savoir celle qui veut qu'Osama Ben Laden, à la tête d'un réseau terroriste international, aurait pigé dans sa réserve apparemment inépuisable de tordus fanatisés 19 des mieux formés (incluant une demi-douzaine possédant une expérience de pilote) et les aurait envoyé détourner des avions de ligne pour les utiliser dans un raid suicidaire contre trois monuments symbolisant les trois pôles du pouvoir américain (gouvernement, banques, armée). Simple, efficace, badabing badaboum, pas de complications inutiles, pas de tataouinage; même si le succès n'a pas été complet, la beauté du plan réside dans sa simplicité, en n'impliquant au plus qu'une trentaine de personnes. Keep it simple, stupid.

étape 1Mais comme vous le savez, la vraie histoire est pas mal moins simple. Les tours du WTC pour commencer: juste crasher deux Boeing à pleine vitesse est déjà suffisant pour attirer l'attention, mais les tours étaient censées être conçues pour résister à ce genre d'accident, ce qui fait que l'effondrement n'était pas garanti. Pour être certain qu'elles tombent, il a donc fallu poser des bombes dans les tours. Ça rend les avions un peu redondants, pour ne pas dire franchement superflus, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

étape 2Puis tant qu'à envoyer des Boeing, pourquoi pas élaborer un peu et crasher des avions militaires à la place? Les conspirateurs ont donc peint des avions-cargos aux couleurs de la American Airlines et de la United Airlines, puis ont caché un missile dans chacun d'eux, dans des protubérances spécialement amménagées sous le fuselage. Les deux avions ont alors foncé dans les tours en envoyant leur missiles une fraction de seconde avant l'impact, tel un kamikaze fonçant dans une maison avec son semi-remorque mais se donnant tout de même la peine de tirer un balle de .45 d'un revolver qu'il a pris soin au préalable de dissimuler sous la calandre. On se doit de lever notre chapeau devant le dévouement de nos conspirateurs à la cause de la complexité inutile.

étape 3Mais ils ne sont pas arrêtés là, bien au contraire. Ils auraient pu se contenter de poser leurs bombes sans trop se préoccuper où, mais encore une fois, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Ils ont ainsi placé leurs charges de manière à provoquer une démolition contrôlée; au lieu de s'effondrer plus ou moins n'importe comment, les tours se sont affaisées de façon prévisible, chaque étage tombant sur celui en-dessous avec une constance qui frisait l'élégance. Avouez que ce n'est pas tous les jours qu'on voit des terroristes qui se donnent la peine de déconstruire méthodiquement leur cible au lieu de bêtement tout faire péter comme de coutume, d'autant plus qu'ils ont réussi à tromper la National Institute of Standards and Technology qui croit encore que le feu est la seule cause de l'effondrement du World Trade Center.

étape 4Il leur restait maintenant à régler l'épineuse question des passagers disparus. Tout simplement inventer leurs identités n'aurait pas suffit, car il restait encore le problème de deux avions de ligne qui devraient normalement manquer dans l'inventaire. Ils ont donc détourné les deux vols en question vers New-York, où ils ont croisé les deux avions-cargos à un point de rendez-vous préétabli puis ont éteint leurs transmetteurs, enclenché un système de brouillage radar qu'ils avaient au préalable installé à bord en catamini, puis ont tranquillement poursuivi leur chemin en prenant soin de saisir tous les cellulaires des passagers, pendant que les contrôleurs aériens qui n'y ont vu que du feu continuaient à suivre les avions piégés sur leurs écrans radar.

étape 5Ils ont finalement atterri sur une piste dérobée, où ils ont froidement assassiné tous les passagers et membres d'équipages, puis ont débité les deux avions et ont ramené quelques morceaux aux alentours du WTC, incluant les enregistrements de vol, et surtout – ah ils sont forts! – un morceau du fuselage qu'ils ont crapahuté jusqu'au sommet du WTC5 et ce au nez et à la barbe de tous les badauds assistant à la scène, incluant les policiers qui avaient pourtant bouclé tous le secteur. Et tout ça alors qu'ils auraient tout simplement pu se contenter de bourrer quatre ou cinq camions d'explosif, de les parquer dans le stationnement sous les tours et de sortir mine de rien. Je le redis, et je tiens à insister sur ce point, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Et quand je dis compliqué, le mot est faible. Si vous vous imaginez que c'est tout, détrompez-vous, ça ne fait que commencer. Mais ça commence à faire un peu long, alors je vais arrêter là pour le moment. La suite demain.

10 septembre 2008

Bric-à-brac

deux ou trois bricoles

Comme vous pouvez le constater, il y a un peu de vrai dans les blagues d'éléphants:
Gros éléphant

2 joueurs de SimCity qui se sont écoeurés de leur ville:





Un petit jeu d'illusions d'optique:
Winterrowd
Je vous avertis charitablement de vous abstenir de cliquer sur ce lien si vous êtes cardiaque ou sur le LSD, parce que ça part tranquille, mais à un moment donné vous allez voir que ça fesse. Vous êtes prévenus et je me décharge de toute responsabilité. Pour une expérience des plus intense, je vous conseille de monter le volume, mais venez pas vous plaindre à moi si vous tombez en bas de votre chaise.
(parodie) Annonces iglou iglou iglou

Quoi, vous en voulez encore?