26 janvier 2009

Catastrophe

Le fail du siècle, ou un coup monté?




J'ai tendance à pencher pour la thèse du canular, vu que le reporter ne s'est pas fait tabasser. Ça et le fait qu'il répond à son cellulaire en plein milieu de l'entrevue.

21 janvier 2009

Truc pour commentaires Blogger

Pour une fois je vais me rendre utile: je vais vous donner un truc pour que vos commentaires soient affichés avec un style différent dans votre blog. Vous avez peut-être vu ça sur d'autres blogs, et certains proposent déjà des trucs pour ça. L'ennui c'est que leurs méthodes sont souvent trop compliquées et demandent que vous tapiez deux pages de javascript. Mon truc est beaucoup plus simple, mais par contre il ne fonctionne que sur Blogger.

Pour commencer, allez à "paramètres" dans votre tableau de bord, sélectionnez "modifiez le code HTML" puis cochez la case "développer des modèles de gadget". Cherchez dans votre code la section ressemblant à ceci:

<dd class='comment-body'>
<b:if cond='data:comment.isDeleted'>
<span class='deleted-comment'><data:comment.body/></span>
<b:else/>
<p><data:comment.body/></p>
</b:if>
</dd>

Copiez-collez la juste en dessous:

<dd class='comment-body'>
<b:if cond='data:comment.isDeleted'>
<span class='deleted-comment'><data:comment.body/></span>
<b:else/>
<p><data:comment.body/></p>
</b:if>
</dd>
<dd class='comment-body'>
<b:if cond='data:comment.isDeleted'>
<span class='deleted-comment'><data:comment.body/></span>
<b:else/>
<p><data:comment.body/></p>
</b:if>
</dd>

Maintenant vous allez créer une condition, en utilisant les widgets Blogger, comme ceci:

<b:if cond='data:comment.authorUrl == "url de votre profil Blogger ici"'>
<dd class='comment-body'>
<b:if cond='data:comment.isDeleted'>
<span class='deleted-comment'><data:comment.body/></span>
<b:else/>
<p><data:comment.body/></p>
</b:if>
</dd>
<b:else/>
<dd class='comment-body'>
<b:if cond='data:comment.isDeleted'>
<span class='deleted-comment'><data:comment.body/></span>
<b:else/>
<p><data:comment.body/></p>
</b:if>
</dd>
</b:if>

Changez la classe CSS du premier tag <dd>

<b:if cond='data:comment.authorUrl == "url de votre profil Blogger ici"'>
<dd class='nouvelle-classe'>
<b:if cond='data:comment.isDeleted'>
<span class='deleted-comment'><data:comment.body/></span>
<b:else/>
<p><data:comment.body/></p>
</b:if>
</dd>
<b:else/>
<dd class='comment-body'>
<b:if cond='data:comment.isDeleted'>
<span class='deleted-comment'><data:comment.body/></span>
<b:else/>
<p><data:comment.body/></p>
</b:if>
</dd>
</b:if>

Il ne reste plus qu'à créer une nouvelle classe CSS, comme ceci:

.nouvelle-classe {
font-style:italic;
color:gray;
}

Et c'est tout. En imbriquant vos if/else l'un dans l'autre, vous pouvez répéter le processus pour vos co-auteurs

<b:if cond='data:comment.authorUrl == "url de votre profil Blogger ici"'>
<dd class='nouvelle-classe'>
<b:if cond='data:comment.isDeleted'>
<span class='deleted-comment'><data:comment.body/></span>
<b:else/>
<p><data:comment.body/></p>
</b:if>
</dd>
<b:else/>
<b:if cond='data:comment.authorUrl == "url d'un autre profil Blogger ici"'>
<dd class='encore-une-autre-classe'>
<b:if cond='data:comment.isDeleted'>
<span class='deleted-comment'><data:comment.body/></span>
<b:else/>
<p><data:comment.body/></p>
</b:if>
</dd>
<b:else/>

<dd class='comment-body'>
<b:if cond='data:comment.isDeleted'>
<span class='deleted-comment'><data:comment.body/></span>
<b:else/>
<p><data:comment.body/></p>
</b:if>
</dd>
</b:if>
</b:if>

Le tout est d'éviter de vous emmêler les pinceaux dans vos boucles. Évidemment si votre blog n'est pas sur Blogger, vous pouvez oublier ça, à moins que vous réussisiez à adapter la technique.

19 janvier 2009

Avis

diii doup Votre attention s.v.p.. Nous rappelons aux membres de la secte neocon du parti républicain américain qu'il ne leur reste maintenant plus que 24 heures pour provoquer un état de crise et établir un régime dictatorial, plus que 24 heures. Merci.boup

17 janvier 2009

Worst song, ever

Vous avez peut-être vu la pub de la Banque Royale sur leur programme "portez la torche", mais pour ceux que c'est pas le cas, imaginez que deux ex-membres de Ace of Base reviennent d'un camp de vacances ou de Katimavik où ils ont passé des semaines à chanter des chansons innocentes autour d'un feu de camp. Inspiré par l'expérience, ils décident à leur retour de composer une ritournelle des plus mièvre, sucrée, mignonette, affectée, kumbayah-my-lord, si-tu-aimes-le-soleil, avec un rythme entraînant et une mélodie accrochante qui vous colle à la tête comme un morceau de tire à la mélasse coincé entre deux molaires du fond.

Ils engagent un émule de Michael Jackson qui va tenter d'imiter le chanteur des Smashin Pumpkins malgré une laryngite carabinée, invitent un guitariste de feu de camp qui se met à faire faklong faklong, et pour accompagner le tout mettent en arrière-plan deux ou trois pépettes qui se mettent à blatérer way eeyay eeyeah yeah yeah. Le résultat est une pièce tout ce qu'il y a de plus gomme balloune: sucrée, collante, totalement dénuée de quelconque valeur nutritive et absolument indigeste. Pour la version française, on a dompé la caricature de MJ pour le choeur des Voix Génériques Qui Font Toutes Les Annonces, ce qui pour une fois l'a quelque peu amélioré (c'est pas peu dire), mais en gros ça reste une abomination qui devrait être interdite par les conventions de Genève.

Je ne sais pas ce que j'hais le plus de ce commercial: l'atmosphère générale de saccharine disneyesque, ou le fait de se faire sermonner sur l'environnement et l'esprit de communauté par une banque qui investit dans les sables bitumineux et offre des paradis fiscaux qui coûtent des milliards chaque année à notre économie. Ou encore c'est tout simplement qu'elle colle à la tête. C'est pire que I saw the sign, pire que à la volette dans Kaamelott, pire même que la macarena. C'est dommage pour les animateurs qui ont réalisé une belle séquence, mais même avec le volume baissé je suis plus capable de la blairer. Dès que je vois le bateau j'entend les gourdes chanter wouhay yay par-dessus l'ostie de faklong, et j'arrive plus à m'en débarasser. Je hais cette pub.

10 janvier 2009

On a pas parti le feu

Un hit majeur en 1989 était "We didn't start the fire" de Billy Joel. Le concept était de résumer 40 ans d'actualités dans une chanson, de la fin de la Grande Guerre jusqu'en 89. J'ai pensé, pourquoi pas la reprendre et en faire une nouvelle version, de 1989 jusqu'à aujourd'hui?

Une maudite bonne raison pour pas le faire était le fait que ça allait encore me faire une histoire que je pensais régler dans un après-midi et qui finirait par me prendre un mois et demi, mais comme d'habitude je le savais pas et le temps que je finisse par m'en rendre compte il était trop tard pour arrêter. Mais ça valait la peine: ça m'a fourni l'occasion de faire un voyage dans le temps; il s'en est passé des choses dans les 20 dernières années.

Vous pouvez trouver les paroles originales sur le site officiel de Billy Joel; le site de Teacher Oz les offre également, en y ajoutant des liens vers divers sites pertinents.

J'ai tenté dans la mesure du possible de conserver le métrage de la version originale pour faciliter la transition, tout en respectant le concept de suivre l'ordre chronologique. La tâche n'a pas été de tout repos, mais j'imagine que que ce n'est rien en comparaison avec l'original: si Billy travaillait à deux fois plus d'années, il n'avait pas accès à Wikipedia. Je pense qu'il a dû passer des semaines à consulter des vieux journaux à la bibliothèque; en tout cas je lui lève mon chapeau.

"We didn't start the fire", Billy Joel; revisited by moi.

Exxon Valdez, Botha falls, Field of Dreams, Berlin wall
Salman Rushdie, Bush and cocaine, riots in Tiananmen

Lech Walesa, Noriega, Trafalgar Square, free Mandela
East Germany, West Germany, Leonard Bernstein

Rodney King, Ötzi, Desert Storm, Mercury
Hussein, Terminator, and the Silence of the Lambs

EuroDisney, Clinton, Europe's got a union
Randy Weaver, LA riots, Soviet Union goodbye

We didn't start the fire
It was always burning
Since the world's been turning
We didn't start the fire
No we didn't light it
But we tried to fight it

Stephen Hawking, Escobar, NAFTA and Bosnian war
don't ask don't tell, David Korech, Jurassic Park

Rwanda, Kurt Cobain, Ayrton Senna, sarin
baseball on strike, Woodstock 94

Listyev, Sampoong, O.J. Simpson's on the run
Unabomber, Carl Sagan, Kevin Mitnick, Cal Ripken

Deep Blue, Tim Leary, Colalympics, Dolly
Larry Flynt, JonBenét, Oklahoma City

We didn't start the fire
It was always burning
Since the world's been turning
We didn't start the fire
No we didn't light it
But we tried to fight it

Lady Di, Applewhite, cartoon seizures, Phoenix lights
Gingrich, oil-for-food, gunfight in North Hollywood

Lewinsky, Stephen Glass, Aryan Nations' anthrax
McLibel, Ken McDuff, US versus Microsoft

dot-com bubble, Kenya, Columbine, Viagra
Kosovo, Matrix, Y2K is all fixed

Euro, Melissa, Dubya in Florida
Milosevic, Putin, Rage Against The Machine

We didn't start the fire
It was always burning
Since the world's been turning
We didn't start the fire
No we didn't light it
But we tried to fight it

Pakistan, Chavez, Elian Gonzalez
Napster, Potter, AOL Time Warner

spy plane stuck in China, talibans and Al-Qaeda
iPod, Google, monolith in Seattle

Enron, Barry Bonds, Roy Moore and the Commandments
Twin Towers blown away, what else do I have to say

We didn't start the fire
It was always burning
Since the world's been turning
We didn't start the fire
No we didn't light it
But we tried to fight it

Daniel Pearl, Tama-chan, Saddam Hussein back again
Hans Blix, Idol, East Timor, Jintao

Powell, Limbaugh, Abu Ghraib, shock and awe in Baghdad
Michael Jackson's Neverland, Chechen terror in Beslan

global warming, Kim Jong-Il, Al Jazeera, human shields
Lance Armstrong, Superdome, SARS, meth, Colbert bump

ethanol and food riots, banks are pleading for bailout
Barackobamania, I can't take it anymore

We didn't start the fire
It was always burning
Since the world's been turning
We didn't start the fire
But when we are gone
It will still burn on, and on and on and on...

Vous essayerez ça à votre prochain karaoke.

6 janvier 2009

Bush à Bush

L'année dernière, j'avais accusé les anti-américains de venir paqueter le vote dans mes sondages en votant à répétition pour Bush. Maintenant que je l'ai retiré de la compétition, il semble bien que mes soupçons se confirment alors que le nombre de votes n'a jamais été aussi bas: 8 votes. Huit osties de malheureux votes. Je vous hais, tous.

Neuf en comptant le mien; puisqu'il y a égalité en tête, je dois départager et octroyer mon vote à Jean Charest, qui devient donc le tout premier récipiendaire du prix Georges W. Bush, à l'indifférence générale.

Trois candidats seulement cette année: vu que vous vous êtes pas forcés le cul trop trop, je vois pas pourquoi je le ferais:

Ken Epp: Le député présente un projet de loi qui donnerait une identité juridique au foetus; il affirme sans rire que son projet de loi «ne remets pas en question l'avortement». Voyons si j'ai bien compris: le foetus est maintenant considéré comme une personne; l'avortement consiste à tuer un foetus; l'avortement demeurerait légal; donc, il serait dorénavant légal de tuer des personnes. Ah mais voyons, c'est frappé au coin du bon sens. Inutile de dire que personne n'a été dupe, ni les mouvements pro-choix qui se sont ligués pour dénoncer le bill, ni les mouvements pro-vie qui se sont ligués pour l'appuyer. Nice try mon Ken.

Dana Perino: Le sous-secretaire d'état américain William Burns rencontre le négociateur nucléaire en chef de l'Iran Saeed Jalili afin de négocier un double-gel nucléaire. Ils s'assoient à une table de négociations et se mettent à négocier, en présence d'autres négociateurs. La secrétaire de presse Perino affirme quand même "c'est une nouvelle tactique: ce n'est pas une négociation." Bien sûr, les États-Unis ne négocient pas avec les terroristes; ils s'assoient avec des négociateurs à des tables de négociations, mais ils ne négocient pas. Je pense que le mensonge le plus flagrant ici est perpétré par Bush qui tente de remporter son trophée en se sevant de sa secrétaire de presse comme prête-nom.

Les chinois: ou plus exactement leur comité olympique. Feux d'artifices générés par ordinateur, lip-sync, défilés d'enfants en costumes censés représenter les différentes ethnies de la Chine mais qui provenaient tous de la même région... pensaient-ils vraiment que personne ne s'en rendrait compte?
(parodie) Annonces iglou iglou iglou

Quoi, vous en voulez encore?