27 janvier 2006

Un titre ne doit pas être trop long, et s'étaler sur plusieurs lignes. De plus, il ne devrait jamais contenir plus d'une phrase

  • Ne vous répétez pas avec des pléonasmes redondants.
  • Des verbes dans vos phrases.
  • Surveillerez* votre conjugaison, votre ortografe et votre grammaires.
  • Le complément mettez à la fin.
  • Orenez sion de corrrigez vos fautes de grappe
  • Une erreur à éviter au sujet des prépositions est de finir une phrase avec
  • Toi pas parler comme à demeuré, toi comprendre?
  • Élisez de limiter l'utilisation des allitérations
  • Évitez de vous embourbez dans de longues explications vaseuses qui tournent en rond et semblent ne mener nulle part et qui auraient très bien pu être dites de façon simple et concise en quelques mots judicieusement choisis au lieu de s'étendre inutilement au risque de faire languir le lecteur qui a probablement perdu tout intérêt et cessé de lire cette phrase qui décidément n'en finit plus de finir et aura au bout du compte pris beaucoup trop de temps avant d'atteindre une conclusion qui se sera fait attendre c'est le moins qu'on puisse dire et pendant que j'y pense permettez moi d'ajoutez en passant qu'il est fortement recommandé d'inclure des virgules et des sauts de paragraphes de temps en temps afin d'alléger le texte.
  • Usez de. La ponctuation, convenablement et; n'abusez pas des points d'exclamation!!!!!!!!!!
  • N'alambiquez point votre herméneutique en la chamarrant d'épigrammes sybillins
  • Faites certain d'éviter les anglicismes
  • Ne soyez pas inflexible, un point c'est tout
  • Tel l'oiseau qui construit son nid, une image ne vaut rien si elle n'a aucun rapport
  • NE JAMAIS ÉCRIRE TOUT EN MAJUSCULES
  • Ne proféréz pas de crisse de profanités, et ne tombez pas dans la vulgarité merdeuse
  • Ne lancez pas d'insultes gratuites gang de caves
  • Il faut toujours terminer ce que
  • Il faut pas infantiliser le lecteur, c'est pas bien ça mon poussin
  • Ne soyez pas pédant et condescendant envers ces ignorants de lecteurs bornés que dans votre grande générosité vous vous évertuez à vouloir éduquer malgré eux

*Mais ça, j'en ai déjà parlé je pense

14 janvier 2006

Sus au spam!

Je voulais poster hier, mais je sais pas ce qui se passait, un chat noir m'a sauté dessus alors que j'essayais de passer en dessous d'une échelle, et m'a fait renverser du sel partout sur mon parapluie que je venais d'ouvrir; il a fallu que je lui garroche mon miroir par la tête, et évidemment je l'ai tout cassé. Il y a des jours comme ça, pour moi ça devait être la pleine lune.

J'ai trouvé un service commode pour lutter contre le spam; je ne sais pas si c'est réellement efficace, mais à tout le moins ça peut pas nuire. Ce qui me révolte le plus, c'est de savoir qu'un spammeur puisse se faire entre $3000 et $10 000 par jour, juste à promouvoir du Viagra de contrebande. Je reviens à une de mes notes de l'année précédente, et je ne peux m'empêcher de penser que cet argent là doit bien venir de quelque part. Non mais, tabarnak, arrêter de les faire vivre! Ben oui, je le sais, tu peux pus bander, t'es frustré, mais c'est pas avec une pilule de farine à saveur artificielle de glucose avec "Vi@rg@" étampé dessus que tu vas arranger ton problème.

Ça me décourage de voir que le système est tellement enclin à récompenser des individus qui ont si peu à contribuer à la communauté. $10 000 par jour, c'est plus que j'en fait par année, et je vous fait pas chier à engorger votre compte de courriel; quand je pense que c'est moi qu'on accuse de vivre au crochet de la société. Gang de crapets, vous pourriez au moins avoir un peu de considération pour les efforts que je déplois à vouloir vous conscientiser. J'aime à croire qu'au bout du compte, l'internet rends malgré tout moins con, mais pour vous il y a de l'ouvrage, on est pas sorti du bois.

Ah pis d'la marde, what's the fucking use. Tiens, prends ça.

6 janvier 2006

Le Pinocchio Aouarde

And we have a wiener! Je consacre officiellement Georges W. Bush Menteur de l'Année 2004: toutes mes félicitations! Il se mérite le tout premier prix Pinocchio en ayant raflé 7 votes sur 12, sur un total d'à peu près 2500 visiteurs. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'à moins de 1%, le taux de participation a pas été fort, faudrait faire mieux cette année, même les élections présidentielles américaines font meilleure figure. Crisse, on paye assez cher, faites ça comme il faut, et ceux qui sont en tabarnak... en fait je suis pas vraiment ouvert à vos commentaires, ça fait que vos gueules.

Cette année encore, je vous présente cinq candidats, y compris le champion en titre Bush qui y a mis le paquet afin de conserver son trophée. Cinq fieffés menteurs qui se sont enfargés dans les fleurs du tapis en voulant trop en faire, et nous ont récolté une belle moisson d'énormités. Voici donc sans plus tarder les nominations au titre de pire menteur pour l'année 2005:

Jean Chrétien: On peut dire que si 2005 a été particulièrement fertile en bullshit, on le doit en grande partie à la commission d'enquête Gomery sur le scandale des commandites. Plus de 200 témoins se sont succédés à la barre, tous plus menteurs les uns que les autres, rivalisant d'effronterie sans vergogne afin de nous livrer une performance qui est passé du loufoque («j'étais accompagné d'une personne qui m'accompagnait») au pathétique (une étrange épidémie d'amnésie collective) au franchement rocambolesque (le stade olympique de Chicoutimi). Mais une tête de pipe se détache du lot: celle de l'ex-premier ministre Jean Chrétien, maître d'oeuvre de tout ce fiasco et fier de l'être; en partie grâce à son vaudeville des balles de golf de distraction massive, mais surtout à son insistance à vouloir nous faire avaler que tout cette mascarade trouve sa justification dans la cause de l'unité canadienne.

Paul Martin: Le Parti Libéral doit présenter et faire approuver son budget aux Communes, et tout indique que les partis d'opposition feront front commun afin de faire tomber le gouvernement minoritaire des libéraux et forcer le déclenchement des élections. Coup de théâtre, la veille de la tenue du vote, Belinda Stronach, un des gros canons du parti conservateur, change de camp et joint les libéraux, leur donnant ainsi le vote qui leur manquait pour obtenir la majorité. Paul Martin, lors de la conférence de presse mise sur pied afin de présenter sa nouvelle recrue, croit bon de commenter que «ça n'a rien à voir avec le vote de demain», soulevant ainsi l'hilarité générale parmi les journalistes présents qui au moment d'écrire ces lignes en riaient encore.

Belinda Stronach: Même affaire que le précédent. Après avoir trahi son parti en échange du ministère des ressources humaines, Stronach justifie son geste en soutenant que son intention était uniquement de défendre la cause de l'unité canadienne (décidément les séparatistes ont le dos large), et ne reflétait en rien une quelconque motivation carriériste. Aux dernières nouvelles, elle continuait de raconter cette sornette à qui veut l'entendre et de rêver au jour où elle rencontrera un électeur qui la croit.

Michael Schumacher: Le Grand Prix des États-Unis à Indianapolis aura été comme on s'en souvient une farce monumentale, avec seulement 6 coureurs sur 22 qui ont accepté de compétitionner suite aux ennuis de Michelin; l'épreuve aura été la plus ennuyante de l'histoire de ce sport. À l'issue de sa "glorieuse" victoire devant les *ahem* Jordan et les *pfouaahaha* Minardi, Schumi se permet de déclarer candidement «La lutte a été tout de même serrée entre moi et Barichello», comme si personne n'était au courant depuis des années de la politique de l'écurie Ferrari qui spécifie noir sur blanc par contrat que Michael Schumacher est le coureur numéro un de l'équipe et que Rubens doit le laisser passer. Deux dépassements dans toute la course, et les deux tellement arrangés avec le gars des vues que c'en était indécent d'évidence, ben oui Schumi, quelle lutte épique, que d'excitation, on était tous sur le bout de notre siège, c'est pas mêlant on aurait dit Arnoux contre Villeneuve en 78.

Georges W. Bush: L'impayable Dubya nous revient cette année pour défendre son titre, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il aura été particulièrement en forme cette année: encore une fois, il se mérite une nomination moins pour une citation en particulier que pour l'ensemble de son oeuvre: «Nous n'utilisons pas la torture»; «Je pense que personne n'aurait pu prévoir que les digues céderaient»; «Tu fais une maudite belle job!» (à Michael Brown, directeur du FEMA, deux jours avant de le sacrer à la porte). L'oncle Georges débite tellement de bullshit que ses détracteurs n'arrivent plus à suivre, et il est en train générer une véritable industrie de la dénonciation. Mais ce qui fait vraiment sa particularité, c'est cette attitude pédante et paternaliste qu'il arbore tout en débitant ses menteries, se donnant l'air d'un professeur qui tente patiemment d'expliquer à ses élèves peu futés ce qu'il perçoit comme des évidences fondamentales, et qui s'évertue à ignorer ceux-ci qui tentent sans succès de lui faire remarquer que, tsé, c'est pas qu'on comprend pas ce que vous dites, m'sieur, c'est juste qu'on croit en pas un ostie de mot!
(parodie) Annonces iglou iglou iglou

Quoi, vous en voulez encore?