25 décembre 2008

Minuit païens

Noël est une fête chrétienne, s'pas? En êtes vous certains? Sûr sûr? Regardons ça d'un peu plus près pour voir.

D'abord il y a la date. Le 25 décembre était le jour du Soleil Invaincu, une fête romaine du solstice d'hiver qui représentait un amalgame de dieux solaires de cultes variés. Ce n'est pas avant le IVe siècle que la célébration de la naissance de Jésus l'a assimilé. D'ailleurs les jours qui précèdent et suivent le solstice d'hiver font l'objet de fêtes et de rituels dans à peu-près toutes les cultures de l'Antiquité, et sont invariablement associés au culte du soleil.

Puis, il y a l'arbre. Les tribus germaniques vénéraient Yggdrasill, un arbre mythique qui portait le monde. Pour lui rendre hommage, les rois suspendaient des animaux sacrifiés aux branches d'arbre, tandis que les pauvres accrochaient des fruits ou autres offrandes.

Le Père Noël: alors là on nage en pleine ratatouille. Si le Saint-Nicolas original était chrétien (et grec), il a pas mal changé au cours des siècles: la mythologie nordique, le folklore germanique, Charles Dickens y ont tous apporté leur contribution. Un certain Samuel Moore lui a donné son traîneau et ses rennes dans un poème, un illustrateur du magazine Harper's Weekly l'a affublé de son costume rouge, une campagne publicitaire des magasins à rayons Macy's lui a ajouté un neuvième renne (Rudolph), et une autre campagne publicitaire, celle de Coca-Cola cette fois a fixé l'image pour la postérité.

La confusion est telle que les hollandais ne savent plus à quel saint se vouer: la moitié d'entre eux offrent leurs cadeaux le jour de la Saint-Nicolas (leur traditionnel Sinte Klaas), la moitié le jour de Noël (Santa Claus) et la moitié les deux. C'est un bordel complet, alors contentons-nous de trancher le noeud gordien et d'établir un constat incontournable: le Père Noël a que dalle à voir avec Jésus, et son origine n'est pas plus biblique que celle de Barney le dinosaure.

Les cadeaux: peut-être pensez-vous que l'échange des cadeaux commémore l'offrande d'or, d'encens et de myrrhe des Rois Mages à la Sainte Famille? Peut-être; mais d'un autre côté, les romains observaient déjà cette coutume lors de leurs saturnales.

Le gui? Plante sacrée des druides, il porte des fruits à l'époque du solstice d'hiver, et servait à leurs rituels de nouvel an. L'habitude de s'embrasser sous le gui nous vient de Scandinavie, où il était considéré comme la plante de la paix; les ennemis qui se rencontraient sous des branches de gui déposaient les armes et observaient une trève jusqu'au lendemain. Et pour faire une histoire courte, la bûche de Noël aussi nous vient des Scandinaves, ainsi que les bas sur la cheminée. Et les guirlandes. Et la coutume de chanter des cantiques de porte à porte (bon, c'est fini? Commence à m'énerver ces scandinaves).

Reste la crèche. Bon, il y a Marie, Joseph, le petit Jésus, on commence enfin à voir le lien. Il y a aussi les Rois Mages, mais ils ne sont pas rois dans l'Évangile, pas plus qu'on y indique combien ils sont et comment ils s'appellent. Il n'y a pas d'âne, pas de boeufs; il y a bien des anges, mais probablement pas d'étoile – celle-ci est apparue pour guider les mages, mais ne semble pas visible du site alors que ce sont en fait des anges qui ont averti les bergers du coin.

Quand à l'Enfant-Jésus, le fait de le représenter comme un bébé d'environ un an peut être mis sur le compte de la licence artistique (c'est pas très joli un nouveau-né), mais les yeux bleus et les boucles d'or nous renvoie encore une fois directement au culte du dieu solaire, surtout Apollon. Parce que le Jésus original, hein, il était comme tous les autres hébreux: brun foncé avec les yeux noirs.

Alors, la prochaine fois qu'on vous les casse avec des histoires de "cet héritage chrétien" qu'est la fête de Noël, vous pourrez vous permettre de ricaner en douce.

5 novembre 2008

Et de 44

Je pense qu'un de mes anciens articles a besoin d'être mis à jour.

J'ai pensé que l'événement valait la peine d'être souligné. I have a dream...

7 octobre 2008

Nous retournons maintenant à l'émission déjà en cours

Une punkette décolorée et son band métalloïde BCBG sussurre une petite ritournelle d'amûr de soi avec une voix pasteurisée électroniquement à la instant pop star. Le guitariste qui se croit au Café Chaos fait son gros possible pour nous faire oublier qu'il est là strictement comme parure parce qu'on entend absolument rien de ce qu'il joue; on avait pas assez du lip-sync, il nous faut subir le air-guitar maintenant. Ça vaut la peine de porter un t-shirt des Ramones si c'est pour sonner comme le band à Hillary Duff.
Beat on the brat, beat on the brat, beat on the brat with a baseball bat, oh yeah, oh yeah. zap

Campagne présidentielle américaine: la femme d'un des candidats a écrit une recette de biscuits au butterscotch sur son site, recette qui semble être plagiée sur une de la compagnie Hershey. CNN est sur le terrain avec tous les détails; après la pause, une analyse en profondeur: plus de butterscotch, ou moins, Wolf Blitzer mène l'enquête. Le choix de l'homme le plus puissant de la planète pourrait être déterminé par un scandale de biscuits au butterscotch.
Oh say can you zap

Un anglophone qui a perdu son chemin entre dans un snack-bar du fin-fond des cantons de l'Abitibi-Saguenay et demande "a Coke please". Silence pesant pendant quelques secondes jusqu'à ce que l'anglo allume et déclare "ah, ici c'est Pepsi", sous les applaudissements des habitants. La cause linguistique et l'identité de la nation québécoise se définit par quelle marque américaine de cola on est censé boire.
Si c'est ça le Québec moderne, moi j'mets mon drapeau en berne. zap

Sarah Palin....
Par pitié, zap!

«Appelez maintenant pour votre eau de source miraculeuse! Tout ce que Dieu peut vous donner est à vous!» Des petits paquets de plastique rempli d'eau qui aurait la propriété de guérir toutes les maladies, sauver votre mariage, faire miraculeusement apparaître des milliers de dollars dans votre compte de banque créés ex nihilo... gracieuseté de l'impayable rev. Peter Popoff. Le vrai miracle c'est que cet hurluberlu s'arrange encore pour être capable de gagner sa vie.
crash!

Ça y est, je viens de garrocher le remote dans l'écran de la tévé. Je savais que ça allait arriver un jour.

18 septembre 2008

On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (4e partie)

Désolé pour le retard; disons que ça l'a été un peu plus long que prévu. Ceci est la quatrième partie d'une série de quatre: pour les trois premières, cliquez ici: 1ère partie, 2ème partie, 3ème partie

Ceux d'entre vous qui ont eu le courage de me suivre jusqu'à maintenant – et j'imagine qu'il y en a pas des masses – doivent commencer à avoir légèrement la migraine à essayer de figurer qui a fait quoi où à qui et qui a encaissé le chèque. Pour tout vous dire, vous n'êtes pas seuls. Je vais donc tenter de résumer le tout dans une chronologie détaillée de la conspiration du 11 septembre.

  • ? – quatre Boeing peints aux couleurs des deux compagnies aériennes décollent d'une piste dont l'identité reste inconnue; ce sont les doubles de quatre des avions piratés; trois d'entre eux sont équipés de missiles; un cinquième avion, un A-10 Thunderbolt spécialement modifié pour le combat air-air et repeint en blanc pour simuler un jet privé, décolle également; il sera le double du vol 93
  • 07:00 à 07:45 – à l'aéroport Logan de Boston, trois des cinq pirates du vol 11 sont sélectionnés pour un examen de sécurité; à l'aéroport de Newark au New-jersey, un des pirates du vol 93 est sélectionné; à l'aéroport Dulles de Washington, deux des pirates du vol 77 sont sélectionnés après avoir déclenché l'alarme du détecteur de métal.
  • 07:59 – départ du vol American Airlines 11 de Boston
  • 08:14 – début du piratage du vol 11
  • 08:14 – départ du vol United Airlines 175 de Boston
  • 08:19 à 08:44 – les conspirateurs appellent American Airlines en se faisant passer pour Betty Ong, une assistante de bord du vol 11
  • 08:20 – départ du vol American Airlines 77 de Washington
  • 08:20 à 08:44 – les conspirateurs appellent le service de vol de American Airlines en se faisant passer pour Amy Sweeney, une assistante de bord du vol 11
  • 08:24 – le vol 11 change de cap et se dirige vers New-York; les conspirateurs envoient deux messages radio en se faisant passer pour Mohammed Atta, un des "pirates"
  • 08:26 – le manager du service de vol de la American Airlines, Michael Woodward, identifie trois des pirates du vol 11 grâce aux numéros de siège fournis par la fausse Amy Sweeney
  • 08:30 – le vol 11 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
  • 08:34 – les conspirateurs envoient un troisième message radio en se faisant passer pour Atta
  • 08:37 – les conspirateurs contactent un contrôleur en se faisant passer pour l'équipage du vol 175 et "confirment" le contact visuel avec le vol 11
  • 08:37 – NORAD donne l'ordre de déployer des chasseurs pour intercepter le vol 11
  • 08:42 – départ du vol United Airlines 93 de Newark
  • 08:42 – début du piratage du vol 175
  • 08:44 – le pilote du vol 583 de la US Airlines reçoit un bref signal d'un émetteur locateur d'urgence (ELT), possiblement du vol 175 ou du vol 11
  • 08:46 – le vol 77 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
  • 08:46 – le double du vol 11 s'écrase dans la tour nord du WTC une fraction de seconde après avoir lancé son missile
  • 08:48 – CNN interromps sa programmation et débute sa couverture en direct
  • 08:51 env. – début du piratage du vol 77
  • 08:52 env. – les conspirateurs déposent le passeport pratiquement intact d'un des pirates du vol 11, Satam al Suqami, sur un trottoir des environs du WTC
  • 08:52 – deux F-15 décollent de la base de Otis pour intercepter le faux vol 11 sans savoir qu'il a déjà crashé
  • 08:52 – les conspirateurs appellent le centre de maintenance de la United Airlines à San Francisco en se faisant passer pour un agent de bord du vol 175 à l'identité incertaine, possiblement Robert Fangman
  • 08:52 – les conspirateurs appellent le père d'un des passagers du vol 175, Peter Hanson, en se faisant passer pour lui
  • 08:53 – le vol 11 atterrit à Harrisburgh
  • 08:53 – le vol 175 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
  • 08:54 – le double du vol 77 change de cap et retourne vers Washington
  • 08:55 – le vol 2315 de la Delta Air Lines évite de justesse une collision avec le vol 175; une autre collision est évitée avec le vol 542 de la US Airways
  • 08:56 – les contrôleurs aériens perdent le signal radar du double du vol 77
  • 08:57 à 09:32 – le Global Hawk rejoint le vol 77 et se met dans son sillage
  • 08:58 – le double du vol 175 change de cap et se dirige vers New-York
  • 08:58 – les conspirateurs appellent l'épouse d'un des passagers du vol 175, Brian Sweeney, en se faisant passer pour celui-ci; ils appellent également sa mère quelques minutes plus tard
  • 09:00 env. – trois F-16 interrompent un exercice et retournent à la base de Andrews
  • 09:00 – les conspirateurs appellent le père de Peter Hanson une seconde fois
  • 09:00 et après – Shafig ben Laden, le frère d'Osama, assiste à une conférence du Groupe Carlyle au Ritz Carlton de Washington
  • 09:00 et après – Mike Ballinger, répartiteur à la United Airlines, entreprends de lancer un avertissement à tous les avions de la compagnie
  • 09:01 – le vol 23 de la United Airlines annule son départ de l'aéroport John F. Kennedy à New-York; les pirates à bord protestent mais décident éventuellement d'avorter l'opération et de s'enfuir; le double du vol 23 va se perdre Dieu sait où
  • 09:02 – le vol 175 atterrit à Harrisburgh
  • 09:02 – le vol 93 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
  • 09:03 – le double du vol 175 s'écrase dans la tour sud du WTC une fraction de seconde après avoir lancé son missile
  • 09:03 – le chef du NYPD Joseph Esposito met la ville de New-York en état d'alerte maximum
  • 09:04 – la FAA cancèle tous les départs des aéroports des états de la Nouvelle-Angleterre et de celui de New-York
  • 09:06 – le président Bush est mis au courant du crash du vol 175
  • 09:07 – le vol 93 atterrit à Harrisburgh, et les passagers des vols 11 et 175 y sont transférés
  • 09:08 – la FAA étend l'interdiction de vol à toute la côte est des États-Unis
  • 09:08 à 09:13 – les deux F-15 de la base de Otis se mettent en attente au large de Long Island
  • 09:09 – le vol 77 atterrit à Harrisburgh; les passagers sont à leurs tours transférés à bord du vol 93
  • 09:09 et plus – les conspirateurs inondent les ondes de faux rapports de piratage d'avions afin de semer la confusion parmi les contrôleurs
  • 09:12 à 09:15 – les conspirateurs appellent les parents de Renee May, une assistante de bord du vol 77 et se font passer pour elle; ils les intoxiquent avec de nombreux renseignements contradictoires
  • 09:15 à 10:28 – une série d'explosions est entendue par deux employés coincés au 8ème étage du WTC7
  • 09:20 – les conspirateurs appellent le mari d'une passagère du vol 77, Barbara Olson, et se font passer pour elle. Le mari est Theodore Olson, solliciteur général au département de la Justice
  • 09:21 – le New York Port Authority ferme tous les ponts et tunnels de la ville
  • 09:24 – l'équipage du vol 93 reçoit l'avertissement de Mike Ballinger
  • 09:24 – les chasseurs de la base de Langley sont déployés
  • 09:25 – les deux F-15 de la base d'Otis arrivent finalement au-dessus de Manhattan et y établissent une patrouille aérienne
  • 09:26 – la FAA gèle tous les décollages à l'échelle nationale, et ordonne à tout vol (privé, commercial et même militaire) déjà dans les airs d'atterrir dans un délai raisonnable
  • 09:26 – la US Air Force passe en état d'alerte delta
  • 09:28 – début du simulacre de piratage du vol 93; l'entrée des pirates dans le cockpit est entendue par les contrôleurs de Cleveland
  • 09:29 – le président Bush émet ses premiers commentaires télévisés
  • 09:30 à 09:45 – les conspirateurs appellent trois fois l'épouse de Tom Burnett, un passager du vol 93 et se font passer pour lui
  • 09:30 – United Airlines ordonne à tous ses avions d'atterrir immédiatement; American Airlines fera de même à 09:35
  • 09:30 – trois F-16 décollent de la base de Langley et se dirige vers l'est au dessus de l'Atlantique
  • 09:31 à 10:06 – un vol privé, ExecuJet 956, repère le vol 93 et confirme le contact visuel et radio, et doit même manoeuvrer pour éviter une collision; il le suivra jusqu'au crash
  • 09:32 – les contrôleurs de l'aéroport Dulles retrouvent le signal du vol 77, sans se douter que son double ainsi que le Global Hawk le suivent de près
  • 09:32 – les conspirateurs transmettent un message radio en se faisant passer pour les "pirates" du vol 93
  • 09:34 à 11:45 – les conspirateurs brouillent le signal radio en provenance de Air Force One, empêchant le président Bush de contacter la Maison-Blanche
  • 09:35 – le double du vol 93 change de cap et se dirige vers Washington
  • 09:35 – les enregistrements de bord récupérés dans la boîte noire du vol 93 commencent maintenant
  • 09:35 à 09:41 – les conspirateurs appellent le centre de maintenance de la United Airlines à San Francisco et se font passer pour une assistante de bord du vol 93, Sandy Bradshaw
  • 09:36 – un E-4B du US Strategic Command décolle d'une base non spécifiée des alentours de Washington et survole le Pentagone afin de téléguider la trajectoire du Global Hawk
  • 09:36 – un C-130 qui vient de décoller de la base de Andrews s'approche du vol 77 afin de fournir au contrôleur un confirmation factice de la présence du vol 77; il sert également à fournir une distraction visuelle; après le crash, il mettra le cap vers Shanksville
  • 09:37 – le Global Hawk s'écrase dans le mur ouest du Pentagone pendant que le double du vol 77 passe par-dessus le Pentagone à l'insu de tous et poursuit sa route vers l'aéroport Ronald Reagan situé à un kilomètre plus loin
  • 09:37 à 10:03 – les conspirateurs appellent de nombreux parents et amis de passagers du vol 93 et se font passer pour eux, notamment Todd Beamer, Jeremy Glick et Mark Bingham
  • 09:38 – les conspirateurs renversent des lampadaires sur Washington Blvd
  • 09:38 – une escouade de pompiers de l'aéroport Ronald Reagan, qui intervenait à un accident automobile près de l'aéroport, est redirigé vers le Pentagone
  • 09:38 et après – les agents du FBI saisissent les enregistrements des caméras de sécurité dans les commerces avoisinant le Pentagone
  • 09:38 ou 09:45 – le directeur de l'agence anti-terroriste Richard Clarke demande des patrouilles aériennes au-dessus de toutes les villes majeures des États-Unis; toutefois ce n'est pas certain que cet ordre a été transmis partout
  • 09:39 env. – le double du vol 77 atterrit subrepticement à l'aéroport Ronald Reagan, où il est débité en morceaux
  • 09:39 – les conspirateurs transmettent un message radio en se faisant passer pour Ziad Jarrah, un des "pirates" du vol 93
  • 09:41 – l'unité 105 de l'Arlington County Fire Department arrive au Pentagone
  • 09:42 env. – le E-4B revient au-dessus de la Maison-Blanche et fait quelques cercles autour
  • 09:45 – le vol 93 décolle de Harrisburgh
  • 09:45 – l'espace aérien américain est fermé: tous les vols internationaux sont détournés
  • 09:47 – les conspirateurs enclenchent le processus de démolition contrôlée de la tour sud en provoquant l'affaisement de quelques étages aux environs du 90ème
  • 09:47 – les conspirateurs se faisant passer pour Jeremy Glick annoncent à son épouse que les passagers passent au vote pour décider de la révolte
  • 09:49 env. – après un long détour au-dessus de l'Atlantique, les F-16 de la base de Langley atteignent finalement Washington
  • 09:50 à 10:15 env. – les conspirateurs éparpillent les débris du double du vol 77 aux alentours du Pentagone; ils franchissent le cordon de sécurité et se faufilent entre les anneaux "B" et "C" du Pentagone pour y déposer des morceaux du cône de nez et du train d'atterrissage du Boeing; ils déposent quelques corps calcinés encore attachés sur leurs sièges à l'intérieur du bâtiment; ils tentent également de faire disparaître toutes trace du Global Hawk
  • 09:55 – le président Bush décolle à bord de Air Force One de Sarasota sans destination précise; il tourne en rond au dessus de la Floride
  • 09:52 – deux pompiers atteignent le 78ème étage de la tour sud et ne rapporte que deux feux isolés par radio
  • 09:58 – les conspirateurs se faisant passer pour Todd Beamer annoncent le début de la "révolte" à bord du vol 93 à une superviseure du service aux consommateurs de la GTE ("let's roll")
  • 09:58 – le vol 93 est abattu par son double, qui poursuit sa route Dieu sait où
  • 09:58 à 10:06 – les conspirateurs simulent la lutte entre les pirates et les passagers sur les radios des contrôleurs ainsi qu'aux téléphones de nombreux parents et autres interlocuteurs de différents passagers, grâce à une mise en scène savamment orchestrée
  • 09:59 – les conspirateurs déclenchent une bombe au rez-de-chaussée de la tour sud du WTC; le 82ème étage s'affaise et entraîne l'effondrement contrôlé de la tour
  • 10:03 – le vol 93 s'écrase dans une ancienne mine à ciel ouvert en Pennsylvanie
  • 10:05 et après – les conspirateurs rassemblent les restes des passagers des vols 11, 175 et 77 sur le site de l'écrasement du vol 93 et les ramènent au WTC et au Pentagone
  • 10:06 env. – le directeur de la CIA George Tenet reçoit finalement les manifestes des passagers après de nombreuses tracasseries bureaucratiques
  • 10:08 – le C-130 en provenance du Pentagone parvient au site du crash du vol 93 pour de nouveau confondre les témoins
  • 10:10 env. – le vice-président Cheney autorise l'abattage du vol 93, ignorant apparemment qu'il a déjà crashé
  • 10:10 – l'état d'alerte des forces militaires passe à Defcon 3
  • 10:15 – la façade de la section endommagée du Pentagone s'effondre
  • 10:20 – à bord de Air Force One, le président Bush dit au vice-président Cheney qu'il a autorisé le tir sur tout avion suspect si nécéssaire
  • 10:28 – les conspirateurs provoquent un séisme localisé à la base de la tour nord du WTC, puis déclenchent une bombe au rez-de-chaussée; le 98ème étage s'affaise, provoquant la démolition de la tour
  • 10:31 – La FAA réautorise les vols militaires et policiers
  • 10:35 – Air Force One met finalement le cap vers la base de Barksdale
  • 10:38 – les F-16 de la base de Andrews sont redéployés, après leur retour d'exercice
  • 10:42 – deux F-16 décollent de la base de Hancock
  • 10:45 – le major Gibney qui est en fait un lieutenant-colonel décolle de Fargo, N.D. en direction de Bozeman, Mont. afin de servir de bouc-émissaire pour l'abattage du vol 93
  • 11:45 – Air Force One atterrit à la base de Barksdale en Louisiane
  • 10:50 – un fermier de la région survole le site du crash du vol 93 à bord d'un Cessna
  • 12:00 (env.) et après – le sénateur John McCain (R) multiplie les entrevues télévisées; il y déclare invariablement la nécessité de répliquer non seulement en Afghanistan, mais en Iraq, en Iran et en Syrie; il déclarera lors d'une entrevue à CNN quelques jours plus tard: «il est évident que l'Iraq vient en tête de liste»
  • 12:15 (env.) – tout l'espace aérien des États-Unis est enfin vide de tout traffic privé ou commercial
  • 17:20 – effondrement du 7, World Trade Center
  • 20:00 ou après – les vols 175 et 11 décollent de Harrisburgh par contrôle à distance et sont dirigés vers l'Océan Atlantique pour y être envoyés par le fond

Bon, c'est raté, c'est encore plus emberlificoté qu'avant. C'est pire que le noeud Gordien cette histoire-là.

De toutes façons, ça ne change rien. Évidemment, c'est passablement spéculatif, et il y a de nombreux détails qui pourraient varier: on pourrait très bien par exemple remplacer le Global Hawk par un missile AGM-86D dans notre scénario, ce qui aurait le mérite d'être plus consistant avec la largeur du trou vu qu'un Global Hawk est à peine moins large qu'un Boeing. Ou encore, on pourrait très bien imaginer que les passagers et équipages des avions n'ont en fait jamais existé, que leur identité a été inventé out of the blue et que des acteurs amateurs ont été engagés pour jouer le rôle des familles éplorées.

Mais peut importe les variations, l'idée de fond demeure la même: jamais dans l'histoire de l'humanité un groupe de conspirateurs n'a dépensé autant d'énergie et de ressources, impliqué, soudoyé ou berné autant de personnes, conçu un plan aussi tordu et alambiqué autant dans sa conception que son éxécution. Le nombre d'agences officielles qu'il a fallu faire entrer dans le complot, les sommes colossales qu'il a fallu investir (vous savez combien ça coûte un Boeing?), les milliers, voire les millions d'heures de préparation (imaginez-vous en train de limer les numéros de série sur les deux millions de pièces d'un Boeing), le véritable Mont Everest de paperasse gouvernementale qu'il a fallu retrouver et faire disparaître, sans parler de toutes les autorisations, clairances et permis qu'il a fallu obtenir pour y accéder... jamais un complot n'aura tant mis en oeuvre pour finalement accomplir si peu.

Et je souligne "si peu". Si vous pensez que je déraille en qualifiant 2700 morts et une douzaine de bâtiments détruits de "si peu", je tiens à vous rappelez que trois fermiers, opérant avec un budget qui atteignait à peine les cinq chiffres, ont réussi à tuer 168 personnes et détruire un building de 10 étages à Oklahoma City en 1995; si Tim McVeigh avait eu accès à ne serait-ce que le prix de vente d'un Boeing 757, je n'ai aucune difficulté à croire qu'il aurait été capable de rayer de la carte la ville au complet.

Quant à la conspiration du Reichstag... ah! Parlons-en du Reichstag: quelques conspirateurs nazis menés par Hermann Göring contactent un activiste politique communiste désoeuvré, Martin Van der Lubbe, feint de se lier d'amitié avec lui et finissent par implanter dans son cerveau quelque peu confus que ce serait une bonne idée de mettre le feu au Parlement; ils lui ouvrent les portes, et pendant qu'il court dans la Chambre des Communes vont répandre de l'essence dans le sous-sol. Et c'est tout. Budget total de l'opération... ben, combien ça coûtait un bidon d'essence en Allemagne en 1933?

Six jours plus tard, le Parti Nazi remportait les élections, et grâce à la disparition du Parti Communiste s'assurait de la majorité. Le mois d'après, Hitler s'assurait du pouvoir absolu en suspendant la constitution. Si l'intention de départ des conspirateurs du 11 septembre était d'instaurer un régime fasciste, le moins qu'on puisse dire c'est que les nazis auraient une chose ou deux à leur apprendre: dans un régime totalitaire il y aurait belle lurette que le parti Démocrate aurait été dissous et ses dirigeants arrêtés ainsi que toute l'équipe du Washington Times, sans parler de tous ces joyeux drilles à la Jon Stewart ou Stephen Colbert qui casseraient des roches dans un camp de concentration depuis des lustres.

Non, je n'en démords pas: l'intention des conspirateurs, le mode d'opération se sont depuis le début conformé à la lettre à la devise pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Il est évident que tout le plan n'a jamais constitué un moyen, mais bel et bien un but en soi. Jamais on pourra me convaincre qu'une organisation clandestine qui avait assez de pouvoir et d'influence pour détourner 1.3 trilliard (oui, 1300 milliards) de dollars de la plus puissante organisation au monde aie pu ne serait-ce qu'une seconde s'imaginer qu'il était nécéssaire de tout dépenser dans un plan aussi rocambolesque afin de prendre un pouvoir qu'en fin de compte ils possédaient déjà de façon effective.

Seuls Rube Goldberg et ses disciples se conforment à la psychologie qui expliquerait de façon satisfaisante les comportements et actions des conspirateurs. La conclusion finale est selon moi inévitable: la conspiration du 11 septembre était une machine Rube Goldberg.

P.S.: On me dit que Rube Goldberg est mort en 1970, soit 31 ans avant ces événements. Comme ça tombe bien: un alibi en béton! Quand je vous disais qu'ils ont vraiment pensé à tout... Si vous vous imaginiez que vous iriez me piéger avec ça, vous l'avez dans le cul: en ce qui me concerne, ça ne fait que renforcir ma conviction. D'ailleurs, qu'est-ce qui vous dit qu'il ne vit pas quelque part sur une île déserte? Pile je gagne, face tu perds: bienvenue dans le monde fascinant du conspirationnisme.

13 septembre 2008

On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (3e partie)

Ceci est la troisième partie d'une série de quatre: pour les autres parties, cliquez ici: 1ère partie, 2e partie, 4e partie

Un thème cher à Rube Goldberg dans ses dessins de machines rocambolesques était l'introduction de l'action d'un animal dans le mécanisme, par exemple un perroquet qui sursautait en recevant un coup dans le derrière, ou encore un hamster qui se mettait à galoper dans sa roue après une stimulation quelconque. L'idée était bien sûr d'augmenter le facteur d'incertitude et de complexité. Il va sans dire que les gens qui construisent des machines rube goldberg par hobby ou pour des concours utilisent rarement, pour ne pas dire jamais, d'animaux dans leurs mécanismes.

Eh bien, les conspirateurs du 11 septembre ont non seulement décidé d'introduire le facteur animal dans leur plan, mais sont allés jusqu'à sélectionner l'animal le plus imprévisible, le plus aléatoire de tous: l'humain, en la personne des passagers du vol 93.

?%$#...étape 9???..Le plan s'est tout d'abord enclenché encore une fois avec le détournement d'un avion, celui de la United Airlines. Mais cette fois contrairement aux trois autres vols, les pirates de celui-ci se trouvaient à être d'authentiques kamikazes, véritablement déterminés à s'écraser sur le Capitole (ou la Maison-Blanche, c'est pas sûr). On pourrait y voir une concession à la simplicité, mais l'on aura compris que l'écrasement suicide ne constituait pas la véritable intention des conspirateurs; tout au plus était-il le plan de secours.

Bon, je fais quoi maintenant?Le détail crucial dans l'éxécution du plan était l'ordre formel donné aux kamikazes de ne pas enclencher leur attaque avant d'être bien certain que tous les autres objectifs aient déjà été atteints; si ces instructions n'ont pas été tout à fait suivies à la lettre, elles ont quand même obtenu l'effet voulu. Le temps qu'ils ont attendu, leur avion était rendu dans les environs de Cleveland et en avait maintenant pour au moins trente minutes minimum pour refaire le trajet jusqu'à Washington.

(soupir) Étape 1Ce délai a donc permis aux passagers d'être mis au courant des attaques sur le WTC par le biais des appels qu'ils logeaient à leurs proches, de comprendre la situation et subséquemment de former un plan de révolte. On connaît la suite: le récit héroïque de la résistance de l'américain moyen face aux forces du mal et le célèbre «let's roll» encore aujourd'hui repris et galvaudé par une nuée de heroe wannabes et de démagogues véreux en mal de récupération. Dans cette mécanique baroque, les passagers ont été les hamsters, l'avion la roue et la prise d'otages l'aiguillon envoyé dans le derrière du hamster pour le faire courir.

Étape... je sais plus...Ne restait plus qu'à envoyer le vol 93 se crasher quelque part au milieu d'un champ en Pennsylvanie. Les conspirateurs ont envoyé un chasseur de la US Air Force qu'ils avaient au préalable subtilisé discrètement et (vous avez remarqué que j'utilise "au préalable" assez souvent? Quand je vous dis qu'ils avaient tout prévu), et dis-je l'ont envoyé tout simplement abattre le Boeing, tout en faisant survoler la scène par un jet privé afin de confondre les témoins oculaires. Le chasseur s'en est ensuite retourné à sa base en faisant semblant de rien.

Étape 666Toutes ces préparations, on s'en doute bien, ont laissé des traces; minutes de réunions secrètes, plans, enregistrements... il fallait faire disparaître tout ça. Évidemment si vous avez tout bien suivi comme il faut et avez bien compris le concept, vous vous imaginez que de tout bêtement ramasser tout ça et aller le brûler dans un coin discret n'était certainement pas dans leurs intentions. Au contraire, il leur fallait un coup fumant, la cerise sur le sundae, la finale qui allait clôturer l'affaire dans une apothéose d'extrême intrication (je commence vraiment à être à court de synonymes).

...ah pis d'la mardePour leurs réunions secrètes, les conspirateurs avaient au... ben oui, au préalable, avaient donc choisi de louer des bureaux dans rien de moins que le 7 World Trade Center, soit directement en face des tours jumelles. Vous vous souvenez de la démolition contrôlée de ces tours? Eh bien, tenez-vous bien, les explosions ont été savamment calculées afin que la chute des tours endommagent le WTC7 et provoquent à son tour la chute de ce dernier, quelques bombes judicieusement placées parachevant le travail à l'aide d'une troisième démolition contrôlée. Et le tout aura donc eu effet de faire disparaître toute preuve du complot. Une chaîne de dominos!

Que serait un bon rube goldberg sans sa chaîne de dominos? Nos conspirateurs l'ont très bien compris, et ont été jusqu'à remplacer les dominos par des gratte-ciels pour leur chaîne. Je le dis et je le répète: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

Demain Après-demain, bientôt, la conclusion

12 septembre 2008

On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (2e partie)

Ceci est la deuxième partie d'une série de quatre: pour les autres parties, cliquez ici: 1ère partie, 3e partie, 4e partie

Ça c'était pour le World Trade Center (en fait il y en a encore mais j'y reviendrai); on pourrait s'imaginer que nos conspirateurs s'en seraient satisfait, mais c'est mal connaître la philosophie des disciples de Rube Goldberg: quand ils se mettent en tête de faire dans l'alambiqué, ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller. Ils allaient pour le Pentagone faire preuve d'encore plus d'imagination dans le rocambolesque.

étape 6L'idée de départ était bien sûr d'envoyer un autre avion, mais encore une fois, pourquoi ne pas fignoler un peu? Détourner un avion et l'écraser sur le Pentagone, c'est plus élaboré que de poser des bombes, mais il y a encore place à l'amélioration. Au lieu d'un avion, les conspirateurs ont donc décidé d'envoyer un missile. Ils ont ainsi subtilisé le missile en question au nez et à la barbe de la Défense américaine – soit un AGM-86D, soit un avion de reconnaissance Global Hawk au préalable modifié avec une charge spécialement conçue à l'aide de la technologie "BROACH" – l'ont camouflé aux couleurs de la American Airlines, l'ont discrètement amené sur une piste de l'aéroport Ronald Reagan d'où ils l'ont lancé en direction du Pentagone. Pendant ce temps, le vol 77 fût détourné puis tout comme les vols 175 et 11 s'est dirigé vers un point de rendez-vous fixé à l'avance avec le missile qu'il a croisé en échangeant leurs signatures radar pour encore une fois berner les contrôleurs aériens.

étape 7Pendant ce temps, un C-130 suivait le Boeing, afin dans un premier temps de guider le UAV-converti-en-missile-Cruise par radio, et dans un deuxième temps de fournir une distraction visuelle aux centaines de témoins pour les empêcher de réaliser qu'un Boeing 757 ressemble à un missile de croisière dans la mesure où un clafoutis au bigarreaux marmottes non dénoyautées ressemble à un cul - ce qui soit dit en passant n'empêchera pas la majorité d'entre eux de les confondre malgré tout.

étape 8Alors que le missile/avion de reconnaissance se dirigeait vers le Pentagone, le vol 77 lui, atterrissait sur une piste dérobée et le scénario se répétait: éxécution des passagers, débitage de l'avion et retour avec les morceaux sur le site du crash juste à temps pour que l'enquêteur Allyn Kilsheimer puisse y trouver morceaux de queue, débris de fuselage, boîte noire, lambeaux d'uniformes et même morceaux de restes humains. Ils ont vraiment pensé à tout, jusqu'aux détails les plus macabres.

étape 9Il leur restait encore des dizaines de petits détails à régler: abattre quelques lampadaires pendant que tout le monde regardait ailleurs pour faire croire au passage d'un Boeing; agrandir le trou d'impact au pied du mur atteint pour ne pas que les observateurs puissent se demander comment un drone de la largeur d'un Boeing 757 aurait pu laisser un trou d'à peine 25 mètres de large, renverser une génétratrice extérieure pour donner l'illusion qu'elle a été frappée par un moteur, faire disparaître les enregistrements des caméras de surveillance où un missile serait visible... Pour le trou il faut bien admettre qu'ils ont un peu bâclé, mais enfin, personne n'est parfait. Dans les compétitions d'effet dominos, il arrive qu'une des pièces refuse de tomber sur l'autre et il faut alors un coup de pouce pour poursuivre la chaîne. Déduisons leur 1 point et passons.

euh...étape 9Autre détail important: il leur restait encore à faire disparaître toute trace du missile, autant sur le site de l'impact que dans l'inventaire de l'armée américaine qui on s'en doute ne manquerait pas autrement de s'étonner de la disparition d'un drone d'une centaine de millions de dollars, à plus forte raison un prototype spécialement équipé d'une technologie encore expérimentale à l'époque – autrement dit "secret défense". On peut noter au passage l'efficacité exemplaire de nos conspirateurs à couper à travers le légendaire "red tape" du département de la Défense américaine, où semble t-il il faut 7 formulaires et quatre semaines juste pour changer une ampoule. La vitesse avec laquelle ils ont retracé toutes les personnes concernées et collecté tous les documents pertinents sans laisser de traces est tout simplement admirable, même en supposant qu'ils étaient de la place.

Bon, il reste encore Shanksville; la suite demain.

Au passage, un lien qui n'a pas vraiment rapport, mais qui ne manque pas d'ironie vu les circonstances (regardez la date)

11 septembre 2008

On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (1ère partie)

Ceci est la première partie d'une série de quatre: pour les autres parties, cliquez ici: 2e partie, 3e partie, 4e partie

J'ai découvert qui a perpétré les attentats du 11 septembre, ou plus exactement qui en est le maître d'oeuvre: Rube Goldberg. Si vous savez pas c'est qui, vous pouvez toujours consulter WikiPedia (en anglais), mais pour résumer, Rube Goldberg est un bédéiste célèbre pour avoir conçu dans ses cartoons d'innombrables machines toutes plus abracadabrantes les unes que les autres, au point que son nom est resté dans le langage pour désigner le genre: si vous avez déjà joué à Mousetrap quand vous étiez jeune, vous avez vu l'exemple classique d'une "machine rube goldberg".

Quel lien avec le 11 septembre? Eh bien, aucun, si vous croyez à la thèse officielle, à savoir celle qui veut qu'Osama Ben Laden, à la tête d'un réseau terroriste international, aurait pigé dans sa réserve apparemment inépuisable de tordus fanatisés 19 des mieux formés (incluant une demi-douzaine possédant une expérience de pilote) et les aurait envoyé détourner des avions de ligne pour les utiliser dans un raid suicidaire contre trois monuments symbolisant les trois pôles du pouvoir américain (gouvernement, banques, armée). Simple, efficace, badabing badaboum, pas de complications inutiles, pas de tataouinage; même si le succès n'a pas été complet, la beauté du plan réside dans sa simplicité, en n'impliquant au plus qu'une trentaine de personnes. Keep it simple, stupid.

étape 1Mais comme vous le savez, la vraie histoire est pas mal moins simple. Les tours du WTC pour commencer: juste crasher deux Boeing à pleine vitesse est déjà suffisant pour attirer l'attention, mais les tours étaient censées être conçues pour résister à ce genre d'accident, ce qui fait que l'effondrement n'était pas garanti. Pour être certain qu'elles tombent, il a donc fallu poser des bombes dans les tours. Ça rend les avions un peu redondants, pour ne pas dire franchement superflus, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

étape 2Puis tant qu'à envoyer des Boeing, pourquoi pas élaborer un peu et crasher des avions militaires à la place? Les conspirateurs ont donc peint des avions-cargos aux couleurs de la American Airlines et de la United Airlines, puis ont caché un missile dans chacun d'eux, dans des protubérances spécialement amménagées sous le fuselage. Les deux avions ont alors foncé dans les tours en envoyant leur missiles une fraction de seconde avant l'impact, tel un kamikaze fonçant dans une maison avec son semi-remorque mais se donnant tout de même la peine de tirer un balle de .45 d'un revolver qu'il a pris soin au préalable de dissimuler sous la calandre. On se doit de lever notre chapeau devant le dévouement de nos conspirateurs à la cause de la complexité inutile.

étape 3Mais ils ne sont pas arrêtés là, bien au contraire. Ils auraient pu se contenter de poser leurs bombes sans trop se préoccuper où, mais encore une fois, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Ils ont ainsi placé leurs charges de manière à provoquer une démolition contrôlée; au lieu de s'effondrer plus ou moins n'importe comment, les tours se sont affaisées de façon prévisible, chaque étage tombant sur celui en-dessous avec une constance qui frisait l'élégance. Avouez que ce n'est pas tous les jours qu'on voit des terroristes qui se donnent la peine de déconstruire méthodiquement leur cible au lieu de bêtement tout faire péter comme de coutume, d'autant plus qu'ils ont réussi à tromper la National Institute of Standards and Technology qui croit encore que le feu est la seule cause de l'effondrement du World Trade Center.

étape 4Il leur restait maintenant à régler l'épineuse question des passagers disparus. Tout simplement inventer leurs identités n'aurait pas suffit, car il restait encore le problème de deux avions de ligne qui devraient normalement manquer dans l'inventaire. Ils ont donc détourné les deux vols en question vers New-York, où ils ont croisé les deux avions-cargos à un point de rendez-vous préétabli puis ont éteint leurs transmetteurs, enclenché un système de brouillage radar qu'ils avaient au préalable installé à bord en catamini, puis ont tranquillement poursuivi leur chemin en prenant soin de saisir tous les cellulaires des passagers, pendant que les contrôleurs aériens qui n'y ont vu que du feu continuaient à suivre les avions piégés sur leurs écrans radar.

étape 5Ils ont finalement atterri sur une piste dérobée, où ils ont froidement assassiné tous les passagers et membres d'équipages, puis ont débité les deux avions et ont ramené quelques morceaux aux alentours du WTC, incluant les enregistrements de vol, et surtout – ah ils sont forts! – un morceau du fuselage qu'ils ont crapahuté jusqu'au sommet du WTC5 et ce au nez et à la barbe de tous les badauds assistant à la scène, incluant les policiers qui avaient pourtant bouclé tous le secteur. Et tout ça alors qu'ils auraient tout simplement pu se contenter de bourrer quatre ou cinq camions d'explosif, de les parquer dans le stationnement sous les tours et de sortir mine de rien. Je le redis, et je tiens à insister sur ce point, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Et quand je dis compliqué, le mot est faible. Si vous vous imaginez que c'est tout, détrompez-vous, ça ne fait que commencer. Mais ça commence à faire un peu long, alors je vais arrêter là pour le moment. La suite demain.

10 septembre 2008

Bric-à-brac

deux ou trois bricoles

Comme vous pouvez le constater, il y a un peu de vrai dans les blagues d'éléphants:
Gros éléphant

2 joueurs de SimCity qui se sont écoeurés de leur ville:





Un petit jeu d'illusions d'optique:
Winterrowd
Je vous avertis charitablement de vous abstenir de cliquer sur ce lien si vous êtes cardiaque ou sur le LSD, parce que ça part tranquille, mais à un moment donné vous allez voir que ça fesse. Vous êtes prévenus et je me décharge de toute responsabilité. Pour une expérience des plus intense, je vous conseille de monter le volume, mais venez pas vous plaindre à moi si vous tombez en bas de votre chaise.

28 août 2008

Soyez toujours gentils avec ceux qui poursuivent la 6-49

Une avocate poursuit Loto-Québec pour 10 millions: elle allègue que celle-ci n'avertit pas la clientèle que le jeu peut provoquer une dépendance. Ma première réaction a évidemment été de penser que j'ai peut-être pas étudié en droit, pas plus que je n'ai jamais mis les pieds dans un casino, mais ça m'empêche pas d'être au courant depuis belle lurette que le jeu peut mener à la dépendance; me semble d'ailleurs que c'est de notoriété publique. Sérieusement, qu'est-ce que ça lui prend, qu'on l'écrive en lettres de 100 pieds de haut dans le ciel? Si elle le savait pas comme elle le prétend, c'est parce qu'elle cherchait pas vraiment à le savoir, faut pas prendre le peuple pour des caves non plus, s'pas.

Ma deuxième réaction a été de partir à rire en pensant à ce qu'elle va faire de son argent si elle remporte sa cause... ginling giding chling ka chling ka chling! Je pense que Loto-Québec peut dormir tranquille, elle va rentrer dans son argent d'une façon ou d'une autre. À moins évidemment qu'elle décide de partir une virée à Las Vegas.

Puisque c'est comme ça, j'ai décidé de poursuivre Internet pour ma cyberdépendance; si il y a des intéressés, on pourrait former un recours collectif. Pensez-y: Microsoft, Amazon, eBay, Google, Yahoo pour ne nommer que ceux-là: ils ont de l'argent qui leur sorte par les oreilles chez Internet, il y a sûrement moyen de faire une piasse là.

23 août 2008

Saint-Toaster

Puisque je passe le plus clair de mon temps sur SimCity 4 ces temps-ci, pourquoi pas vous en faire profiter un peu. Voici quelques captures d'écran de ma ville.

Saint-Toaster, ville de taille modeste mais avec une ambition démesurée. La région se divise en 48 municipalités, dont 7 sont habitées pour le moment. La ville s'est développée sur les rives du majestueux fleuve Saint-Toaster, au pied du mont Saint-Toaster. À l'ouest on distingue le Grand Lac Saint-Toaster, ainsi qu'au sud de la montagne le Petit Lac Saint-Toaster. À l'est se profile une chaîne de montagnes qui ont tous des noms avec "toaster" dedans, comme en fait à peu près tous les points de repères de la région. Disons que les saint-toastrois sont moyennemement zinzins.

Le fort Saint-Toaster, où les anglois furent naguère boutés hors de Toasterie. Ils se sont toutefois repris en nous envoyant leurs hordes de touristes qui ont mis le fort à sac à coup de photos.

On conduit comme des pieds à Saint-Toaster, et même les autobus n'hésitent pas à se rentrer dedans quand ça fait pas leur affaire. D'ailleurs les accidents sont légion, il suffit de patienter quelques minutes sur un coin de rue pour en voir un. On se croirait dans Grand Theft Auto.

Le palais des congrès, site propice aux grandes réunions et importants débats de société. Prêtons l'oreille un instant et écoutons quelque distingué orateur nous faire part de son éminente sagesse: «... si on a perdu, c'est à cause de l'argent, et des votes ethniques, essentiellement...» Ahem. Oui, bon, c'était pas nécéssairement le bon moment.

Le stade de Saint-Toaster, où les Fantassins Fanfarons se mesurent à une autre équipe non-identifiée mais néanmoins rivale ancestrale cordialement détestée. Oui, je sais que ça fait dur comme nom. Non, c'est pas moi qui l'a choisi.

Ça, je sais pas trop c'est quoi, mais j'ai passé ça au bulldozer vite fait bien fait et j'ai ensuite fait éxécuter l'architecte. Je veux bien être un despote magnanime mais il y a quand même ben des crisse de limites au mauvais goût.

Autre vue du palais des congrès: on semble assister à une convention, peut-être celle de l'Association Internationale des Gens Qui Pour Une Raison Quelconque Aiment Porter des Vestons Oranges.

Ligne de piquetage des infirmières près d'une clinique de Fort Saint-Toaster. Remarquez qu'à défaut de jugeotte, nos braves grévistes font preuve d'une résolution téméraire alors qu'elles n'hésitent pas à planter leurs piquets sur la voie ferrée. Pas très futés les syndicalistes à Saint-Toaster.

"Chez Ilguegue". Je ne sais pas qu'est-ce que ça veux dire, mais si c'est un autre calembour infect si cher aux programmeurs de SimCity, je le pogne pas. À 29 étages, c'est le plus haut immeuble de la région. C'est un peu déprimant d'avoir un HLM comme symbole de la ville.

C'est tout pour le moment. Si ça vous tente d'avoir une rue à votre nom, faites-le moi savoir.

16 août 2008

Fais comme les chinois

"Pas assez jolie pour la tv": Ils sont diplomates chez Canoë. Plus qu'au Journal de Montréal qui n'a pas hésité à titrer en tête de la une "Trop laide pour la télévision". C'est ben le hournal de mourial ça, faut toujours qu'ils en rajoutent. D'accord, la petite n'est pas exactement une reine de beauté, mais bon, juste dans ma rue il y a au moins quatre flos plus laids qu'elle. Peut-être que le rédacteur en chef est frustré parce que ses rejetons font dur. Non, sérieux, vous devriez les voir, dans la série "il est né la guédille au nez" ils donnent pas leur place.

Bon, les chinois se sont lancés dans le lip-sync, ce qui scandalise l'occident. Avec raison, il y a que les chinois pour nous sortir une fumisterie aussi hollywoodienne. C'est pas ici qu'on ferait des entourloupes pareilles, tout est toujours vrai à la tévé.

Farce à part, c'est quand même pas d'hier qu'on a inventé le lip-sync. Et c'est pas d'hier non plus qu'on a inventé le principe du prête-nom: déjà Shakespeare a été accusé d'avoir servi de chèvre. Et qu'on se rappelle l'affaire Cinar.

Les gens assez beaux ou belles pour l'écran ne représentent pas une majorité de la population, pas plus que ceux qui possèdent une belle voix juste. Et le talent pour l'écriture de chansons n'est pas donné à tout le monde, sans parler de celui de danser. Essayez maintenant de calculer la proportion de la population qui ont tout ça à la fois: il doit pas en avoir gros. Au rythme où l'industrie de l'entertainment nous pond ses instant pop stars, faudrait vraiment être naïf pour s'imaginer qu'ils coupent pas les coins une fois de temps en temps pour rentrer dans leurs quotas.

Un exemple? Regardez moi ce chaud lapin à gauche. Pas de quoi fantasmer, hein? On se demande comment la lentille de la caméra a tenu le coup, n'est-ce-pas? Ben ce bellâtre est en fait la voix d'Éric Lapointe: eh oui! Ca vous surprend? On se demande franchement pourquoi, parce que hein les filles, vous allez arrêter votre char un peu, quand vous vous pâmez sur "mon ange", c'est pas tout à fait l'intellect que vous cherchez à vous stimuler, s'pas, on s'entend-tu là-dessus. Mettons qu'essayer de prétendre le contraire relèverait du principe "je les lis pour les articles".

Autre exemple: cette magnifique créature à droite (magnifique pour un babouin pachyderme s'entend) s'avère posséder un ramage qui ne s'accorde pas à son plumage: elle se trouve à être rien de moins que la doublure de Miley Cyrus! Je pense qu'avec une face pareille sur la pochette, les disques resteraient sur les tablettes, s'pas? Quoique non, à bien y penser ils y resteraient pas vraiment longtemps, ils se ramasseraient dans le container à déchets assez vite. Il y aurait quand même un avantage, ça ferait fuir les rats.

Et celle-là? Vous la reconnaissez, j'imagine. Eh bien devinez qui elle double depuis une vingtaine d'années. Vous donnez votre langue au chat? Et si je vous mentionnait que sa mère fait des tourtières? Ben oui, Céline Dion! Ça vous en bouche un coin, hein, Céliiine qui lip-sync sur la voix de Lara depuis tout ce temps-là. J'en entends qui murmurent que le contraire aurait peut-être été plus logique: effectivement, ça m'a frappé aussi, il y a sûrement eu fourvoyage à quelque part, faudrait demander à René Angelil. Remarque, c'est peut-être ça qui l'avait décidé à lâcher la boisson à l'époque.

Les acteurs non plus n'hésitent pas à se faire doubler: voici entre autres la doublure de Will Farrell... oui, je suis bien d'accord, c'est pas pour nous surprendre.

Un cas particulièrement bizarre: l'actrice Ashley Olsen, dont la carrière a commencé avant même qu'elle aie appris à marcher. Eh bien pendant toute sa vie elle a fait du lip-sync sur les répliques pré-enregistrées de sa propre soeur Mary-Kate, qui serait sa jumelle identique... à moins que ça soit le contraire... je sais plus trop.

Et que dire des politiciens? S'il y a un domaine où l'imposture règne suprême, c'est bien la politique: trois exemples parmi tant d'autres, voici de gauche à droite les doublures de Georges W. Bush, Brian Mulroney et Stéphane Dion respectivement. Ben oui, Stéphane Dion fait ses propres doublures, c'est pour ça qu'il est pourri. Logique.

Tout ça pour vous dire, méfiez-vous de tout, même de moi. En fait, moi aussi je suis un prête-nom, en réalité c'est Stephen Hawking qui écrit mes textes.

13 août 2008

Aux armes citoyens

Je suis pas mal écoeuré de me faire rejeter par la société. Dans mon quartier, les gens sont considérés comme des moins que rien, et notre situation est tragique. Pour améliorer notre sort, moi et les gens de mon quartier avons l'intention de protester contre le système et de punir les riches en pillant les magasins du coin et en renversant les voitures d'autres opprimés de notre quartier. Le jour où les commerçants du quartier auront tous déménagé et qu'il va falloir marcher un demi-mille pour aller faire notre épicerie, notre condition va enfin s'améliorer vous allez voir.

Ah, et si la police nous tire dessus, on ira crisser le feu au poste de pompiers, ça leur apprendra.

Je sais pas si vous êtes d'accord, mais moi je trouve que ça l'a ben du bon sens tout ça.

25 juillet 2008

Confessions d'un macomane

Un designer nommé Edwin Tofslie a réalisé un poster de l'histoire du Mac. J'ai pensé à en faire une version personnalisée; l'historique de tous les macs que j'ai eu (j'inclus pas le 7100 qu'un ami m'avait prêté). Oui je sais, le Atari n'a rien à voir avec la liste, m'en crisse, je le mets quand même. Je les ai placés dans l'ordre que je les ai eu – l'année est celle du lancement; rajoutez en moyenne 4 ou 5 ans pour l'année d'acquisition. Par exemple le dernier en ligne, le Quicksilver, je l'ai depuis moins d'un mois, que j'ai plus ou moins passé presque quasiment toujours à jouer à SimCity 4. Non quand même pas si tant continuellement que ça, mais mettons presque pratiquement 24 sur 24.

À part le Atari que j'ai vendu il y a belle lurette, je les ai tous encore. Évidemment, ils sont à peu près tous kaput: les deux iMacs entre autres gisent encore en pièces détachées dans mon locker, attendant le jour où je vais me tanner de leur voir la face et les amener au recyclage. À moins que j'en fasse des aquariums. Ou des litières à chat; ça serait plus simple, d'autant plus que j'aurais jamais besoin de la changer vu que j'ai pas de chat.

16 juillet 2008

Tabarmac and a half

Décidément, je serai toujours un Mac freak. J'avoue, j'ai pensé sauter la clôture, je suis même allé voir les PC sur eBay, mais il y avait 25 sortes de processeurs et 150 marques de PC: tout le monde pis sa grand-mère se lance dans l'informatique ces jours-ci. Je suis donc revenu à ce que je connais, et de toutes façon y'a rien à faire, j'ai été brainwashé par la conspiration jobbsienne, je suis accroc, je pense différent exactement comme tous les autres mac freaks.

Pourtant, c'est pas comme si j'avais toujours été bien servi par la marque, au contraire: d'ailleurs en relisant mes vieux posts je me rends compte que je leur fait pas vraiment une bonne publicité. Le plus récent n'a pas manqué de me faire chier à son tour alors qu'en tentant de booter OS 9 je me suis retrouvé avec le point d'interrogation qui flashe et rien qui marche. Zappe le PRAM, le CUDA, redémarre en tenant x, c, t, shift, esc, barre d'espace, dfasdl;k, sweet fuck all. Seule la touche alt réagit en m'envoyant au Start-Up Manager, mais celui-ci me montre rien qu'un cadenas et un champ d'entrée; mon mot de passe n'est pas reconnu, évidemment.

J'ai demandé dans plusieurs forums et me suis fait conseillé à quatorze reprises de zapper le PRAM nonobstant le fait que j'avais bien pris la peine de spécifier que c'était la première chose que j'avais essayé. C'est d'ailleurs un automatisme chez les mac-users, raconte tes problèmes dans un forum de macs et c'est fatal, il va y en avoir un qui va te demander si t'as zappé ton PRAM. Ça plante, ça crashe? "Zappe ton PRAM". T'as un "?" qui flashe dans ton écran avec la tête de Mac qui se fend la gueule en t'écoutant débouler de leurs nuages tous les saints du paradis? "As-tu zappé ton PRAM?" Ton disque dur fait de la boucane en criant tactactac? "PRAM?" Tu souffres de dysfonction érectile? "Cmd-alt-P-R!" Ils sont bien gentils mais ils commencent à me faire chier solide, le prochain qui me dit de zapper mon PRAM je lui enfonce son MousePro dans le cul jusqu'à temps qu'on voit plus la petite lumière rouge.

Bref pour faire une histoire courte, le firmware (je le sais-tu c'est quoi en français?), le firmware dis-je était barré avec un mot de passe; l'ancien propriétaire qui affirmait n'avoir aucune idée d'où ça sortait m'a suggéré à tout hasard d'essayer "AppleMac": ça a marché. Apparemment le mot de passe avait été entré en usine. Ça ou c'est lui qui avait oublié d'enlever le sien et il voulait pas me le dire.

Alors si jamais vous tombez sur le même problème, essayez le mot de passe AppleMac (en respectant la casse) dans le Start-Up Manager. Puis téléchargez Open Firmware Password 1.0.2 qui va vous permettre d'enlever le mot de passe en question. Si ça marche pas, contactez l'ancien propriétaire pour lui faire cracher son mot de passe; au besoin, attachez-le sur une chaise et aspergez-le d'essence, tout en faisant jouer "Stuck in the middle with you" sur votre iPod.

Si l'ancien propriétaire n'est pas trouvable, ben là, quessé tu veux que je te dise, arranges-toi avec tes troubles. Au pire, tapes dans le motherboard à coup de marteau, ça marche pas mais ça défoule en crisse par exemple.

6 juin 2008

Blog...?

J'ai un blog moi? Ah ouais... mon blog. Le Gauffrier, je pense. Non non, le Grille-Pain. Le Micro-Ondes? Je vais chercher sur le site, ça doit être écrit quelque part, je peux pas croire...

J'espère que vous vous êtes pas trop ennuyé. Non, je suis pas mort, c'est juste que j'ai passé les six derniers mois à débusquer une conspiration internationale. Je vous raconte pas l'histoire, mais laissez moi juste mentionner qu'il m'a fallu échapper à des espions internationaux, déjouer des embuscades traîtresses, franchir des montagnes infestées de crocodiles, et occire toutes sortes de vilains sbires à la solde de méchants pas bons. Sans parler de la fois où j'ai oublié mes clefs et passé l'après-midi dehors à attendre la proprio.

Non, je vous niaise, il s'est pas passé grand chose. À part que j'ai servi de cobaye dans des expériences scientifiques; les effets secondaires ont été mineurs, mais ils voulaient plus me laisser partir, alors je me suis évadé avec les électrodes encore planté dans le cuir chevelu en courant à six pattes, tout en neutralisant les caméras de surveillance en leur envoyant des lasers avec mes yeux pendant que les gardes me tiraient dessus en pure perte vu que ma peau est rendue à l'épreuve des balles. C'est surtout avec les chiens qu'ils en ont arraché, rapport que j'ai pissé de l'acide partout dans le but de ruiner leur odorat sans me douter que j'allait les contaminer avec mon ADN modifié, et maintenant c'est eux qui envoient des lasers partout et pissent de l'acide dans tous les coins.

Qu'est-ce que j'ai à bullshiter de même tout d'un coup? Ça doit être l'âge. Ça ou il se passe tellement rien dans ma vie que je suis obligé de fabuler pour compenser. Mais ça va changer, aussitôt que je trouve le gros filon, je vais mener la belle vie, vous allez voir. Ben oui, il y a de l'or dans Ho-ma. Non je vous dis pas où, pas fou, pour que vous veniez me voler mon claim, c'est qui le cave. Oui, il y a de l'or. IL-Y-A-DE-L'OR!!! Décâlissez de mon claim ou je tire, gnyaaaarrrr.

Ben non, je vous tire la pipe. C'est pas de l'or, c'est du pétrole.

6 janvier 2008

Exit Pinocchio

C'est sans surprise et sans suspense aucun que Bush remporte le Prix Pinocchio 2006, son troisième d'affilée avec sa majorité la plus écrasante: 30 votes sur un total de 36, soit 86%. Notre lauréat ne semble pas avoir l'intention de s'asseoir sur ses lauriers et a mis les bouchées doubles en 2007: «Je n'étais pas au courant», (en parlant d'un rapport des services de renseignements disant que le programme nucléaire iranien ne représentait aucune menace); «si je m'oppose à l'assurance-santé pour les enfants, c'est que je crois en l'individu» (particulièrement les individus dans les compagnies d'assurances). Et l'année 2008 n'a pas encore une semaine de terminée qu'il commence déjà à prendre une option sur celle-ci en déclarant que l'économie américaine a une fondation solide alors qu'elle n'a jamais été aussi précaire depuis la fin de la Grande Guerre.

Ah non, ça suffit, c'est même plus drôle; c'est comme regarder Schumacher gagner course après course, il y a même plus d'intérêt; laisse la chance aux autres, W.. On devrait peut-être lui imposer un handicap pour égaliser les chances; je pense que je vais l'obliger à mentir de la main gauche dorénavant.

Vous savez quoi, je vais arrêter ça là; fini le Prix Pinocchio, c'était le dernier. Georges W. Bush se mérite le trophée à titre permanent, et se voit honoré ainsi comme le menteur le plus maladroit, le plus malhabile, en un mot le plus mauvais de l'Histoire. Encore une fois bravo, mr. le président.

Je retire donc le Prix Pinocchio, et pour le remplacer c'est en grande pompe que j'inaugure en primeur, en première et en exclusivité le tout premier Prix Georges W. Bush! Quatre candidats ont été retenus cette année pour ce prix des plus prestigieux:

Jean Charest: À quelques jours des élections, le ministre des Finances Michel Audet dépose un budget qui octroie 250 millions en baisses d'impôts. Jean Charest affirme que «le budget est tout sauf éléctoraliste». Ben oui, ce n'était qu'une coïncidence, la date des élections a été pigée au hasard.

Dick Cheney: «Si les britanniques se retirent, ça montre que la situation en Irak s'améliore». Ben oui mon Dick, si les rats quittent le navire, ça montre que le navire est pas en train de couler. La situation s'améliore tellement que les républicains sont plus que jamais déterminés dans leur intention d'envoyer des troupes supplémentaires.

Rudolph Giuliani: «Je suis probablement un des cinq américains les plus connus». Le plus connu à part peut-être Britney. Et Lindsay. Et Anna-Nicole, Paris, O.J.... et Lance Armstrong. Et Barry Bonds. Et Tom Brady. Et une quarantaine d'autres joueurs de baseball et de football. Et Michael Jackson. Et Janet Jackson. Et Rocky. Et Mickey Mouse, Homer Simpson. Et Jim Carey, même s'il est canadien. Et en fait quelques centaines d'acteurs, de vedettes pop, de personnages de dessins animés... On se prend pas pour de la marde, Mr. G. Je suis sûr en fait que tous mes lecteurs savent qui vous êtes (un indice: non, ce n'est pas un mafiosi.)

Bill Belichik: Le coach des Patriots de la Nlle-Angleterre, qui ont été mis à l'amende par la NFL pour avoir filmé les signaux de l'adversaire lors d'un match contre les Jets de New-York, se justifie ainsi: «On n'essayait pas de tricher: c'était une mauvaise interprétation des règlements.» Ben voyons, le règlement dit qu'il est interdit de filmer les signaux de l'adversaire, mais il l'a interprété comme voulant dire qu'il était permis de filmer les signaux de l'adversaire. L'erreur est légitime.
(parodie) Annonces iglou iglou iglou

Quoi, vous en voulez encore?