25 décembre 2008
Minuit païens
D'abord il y a la date. Le 25 décembre était le jour du Soleil Invaincu, une fête romaine du solstice d'hiver qui représentait un amalgame de dieux solaires de cultes variés. Ce n'est pas avant le IVe siècle que la célébration de la naissance de Jésus l'a assimilé. D'ailleurs les jours qui précèdent et suivent le solstice d'hiver font l'objet de fêtes et de rituels dans à peu-près toutes les cultures de l'Antiquité, et sont invariablement associés au culte du soleil.
Puis, il y a l'arbre. Les tribus germaniques vénéraient Yggdrasill, un arbre mythique qui portait le monde. Pour lui rendre hommage, les rois suspendaient des animaux sacrifiés aux branches d'arbre, tandis que les pauvres accrochaient des fruits ou autres offrandes.
Le Père Noël: alors là on nage en pleine ratatouille. Si le Saint-Nicolas original était chrétien (et grec), il a pas mal changé au cours des siècles: la mythologie nordique, le folklore germanique, Charles Dickens y ont tous apporté leur contribution. Un certain Samuel Moore lui a donné son traîneau et ses rennes dans un poème, un illustrateur du magazine Harper's Weekly l'a affublé de son costume rouge, une campagne publicitaire des magasins à rayons Macy's lui a ajouté un neuvième renne (Rudolph), et une autre campagne publicitaire, celle de Coca-Cola cette fois a fixé l'image pour la postérité.
La confusion est telle que les hollandais ne savent plus à quel saint se vouer: la moitié d'entre eux offrent leurs cadeaux le jour de la Saint-Nicolas (leur traditionnel Sinte Klaas), la moitié le jour de Noël (Santa Claus) et la moitié les deux. C'est un bordel complet, alors contentons-nous de trancher le noeud gordien et d'établir un constat incontournable: le Père Noël a que dalle à voir avec Jésus, et son origine n'est pas plus biblique que celle de Barney le dinosaure.
Les cadeaux: peut-être pensez-vous que l'échange des cadeaux commémore l'offrande d'or, d'encens et de myrrhe des Rois Mages à la Sainte Famille? Peut-être; mais d'un autre côté, les romains observaient déjà cette coutume lors de leurs saturnales.
Le gui? Plante sacrée des druides, il porte des fruits à l'époque du solstice d'hiver, et servait à leurs rituels de nouvel an. L'habitude de s'embrasser sous le gui nous vient de Scandinavie, où il était considéré comme la plante de la paix; les ennemis qui se rencontraient sous des branches de gui déposaient les armes et observaient une trève jusqu'au lendemain. Et pour faire une histoire courte, la bûche de Noël aussi nous vient des Scandinaves, ainsi que les bas sur la cheminée. Et les guirlandes. Et la coutume de chanter des cantiques de porte à porte (bon, c'est fini? Commence à m'énerver ces scandinaves).
Reste la crèche. Bon, il y a Marie, Joseph, le petit Jésus, on commence enfin à voir le lien. Il y a aussi les Rois Mages, mais ils ne sont pas rois dans l'Évangile, pas plus qu'on y indique combien ils sont et comment ils s'appellent. Il n'y a pas d'âne, pas de boeufs; il y a bien des anges, mais probablement pas d'étoile – celle-ci est apparue pour guider les mages, mais ne semble pas visible du site alors que ce sont en fait des anges qui ont averti les bergers du coin.
Quand à l'Enfant-Jésus, le fait de le représenter comme un bébé d'environ un an peut être mis sur le compte de la licence artistique (c'est pas très joli un nouveau-né), mais les yeux bleus et les boucles d'or nous renvoie encore une fois directement au culte du dieu solaire, surtout Apollon. Parce que le Jésus original, hein, il était comme tous les autres hébreux: brun foncé avec les yeux noirs.
Alors, la prochaine fois qu'on vous les casse avec des histoires de "cet héritage chrétien" qu'est la fête de Noël, vous pourrez vous permettre de ricaner en douce.
5 novembre 2008
7 octobre 2008
Nous retournons maintenant à l'émission déjà en cours
Beat on the brat, beat on the brat, beat on the brat with a baseball bat, oh yeah, oh yeah. zap
Campagne présidentielle américaine: la femme d'un des candidats a écrit une recette de biscuits au butterscotch sur son site, recette qui semble être plagiée sur une de la compagnie Hershey. CNN est sur le terrain avec tous les détails; après la pause, une analyse en profondeur: plus de butterscotch, ou moins, Wolf Blitzer mène l'enquête. Le choix de l'homme le plus puissant de la planète pourrait être déterminé par un scandale de biscuits au butterscotch.
Oh say can you zap
Un anglophone qui a perdu son chemin entre dans un snack-bar du fin-fond des cantons de l'Abitibi-Saguenay et demande "a Coke please". Silence pesant pendant quelques secondes jusqu'à ce que l'anglo allume et déclare "ah, ici c'est Pepsi", sous les applaudissements des habitants. La cause linguistique et l'identité de la nation québécoise se définit par quelle marque américaine de cola on est censé boire.
Si c'est ça le Québec moderne, moi j'mets mon drapeau en berne. zap
Sarah Palin....
Par pitié, zap!
«Appelez maintenant pour votre eau de source miraculeuse! Tout ce que Dieu peut vous donner est à vous!» Des petits paquets de plastique rempli d'eau qui aurait la propriété de guérir toutes les maladies, sauver votre mariage, faire miraculeusement apparaître des milliers de dollars dans votre compte de banque créés ex nihilo... gracieuseté de l'impayable rev. Peter Popoff. Le vrai miracle c'est que cet hurluberlu s'arrange encore pour être capable de gagner sa vie.
crash!
Ça y est, je viens de garrocher le remote dans l'écran de la tévé. Je savais que ça allait arriver un jour.
18 septembre 2008
On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (4e partie)
Ceux d'entre vous qui ont eu le courage de me suivre jusqu'à maintenant – et j'imagine qu'il y en a pas des masses – doivent commencer à avoir légèrement la migraine à essayer de figurer qui a fait quoi où à qui et qui a encaissé le chèque. Pour tout vous dire, vous n'êtes pas seuls. Je vais donc tenter de résumer le tout dans une chronologie détaillée de la conspiration du 11 septembre.
- ? – quatre Boeing peints aux couleurs des deux compagnies aériennes décollent d'une piste dont l'identité reste inconnue; ce sont les doubles de quatre des avions piratés; trois d'entre eux sont équipés de missiles; un cinquième avion, un A-10 Thunderbolt spécialement modifié pour le combat air-air et repeint en blanc pour simuler un jet privé, décolle également; il sera le double du vol 93
- 07:00 à 07:45 – à l'aéroport Logan de Boston, trois des cinq pirates du vol 11 sont sélectionnés pour un examen de sécurité; à l'aéroport de Newark au New-jersey, un des pirates du vol 93 est sélectionné; à l'aéroport Dulles de Washington, deux des pirates du vol 77 sont sélectionnés après avoir déclenché l'alarme du détecteur de métal.
- 07:59 – départ du vol American Airlines 11 de Boston
- 08:14 – début du piratage du vol 11
- 08:14 – départ du vol United Airlines 175 de Boston
- 08:19 à 08:44 – les conspirateurs appellent American Airlines en se faisant passer pour Betty Ong, une assistante de bord du vol 11
- 08:20 – départ du vol American Airlines 77 de Washington
- 08:20 à 08:44 – les conspirateurs appellent le service de vol de American Airlines en se faisant passer pour Amy Sweeney, une assistante de bord du vol 11
- 08:24 – le vol 11 change de cap et se dirige vers New-York; les conspirateurs envoient deux messages radio en se faisant passer pour Mohammed Atta, un des "pirates"
- 08:26 – le manager du service de vol de la American Airlines, Michael Woodward, identifie trois des pirates du vol 11 grâce aux numéros de siège fournis par la fausse Amy Sweeney
- 08:30 – le vol 11 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
- 08:34 – les conspirateurs envoient un troisième message radio en se faisant passer pour Atta
- 08:37 – les conspirateurs contactent un contrôleur en se faisant passer pour l'équipage du vol 175 et "confirment" le contact visuel avec le vol 11
- 08:37 – NORAD donne l'ordre de déployer des chasseurs pour intercepter le vol 11
- 08:42 – départ du vol United Airlines 93 de Newark
- 08:42 – début du piratage du vol 175
- 08:44 – le pilote du vol 583 de la US Airlines reçoit un bref signal d'un émetteur locateur d'urgence (ELT), possiblement du vol 175 ou du vol 11
- 08:46 – le vol 77 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
- 08:46 – le double du vol 11 s'écrase dans la tour nord du WTC une fraction de seconde après avoir lancé son missile
- 08:48 – CNN interromps sa programmation et débute sa couverture en direct
- 08:51 env. – début du piratage du vol 77
- 08:52 env. – les conspirateurs déposent le passeport pratiquement intact d'un des pirates du vol 11, Satam al Suqami, sur un trottoir des environs du WTC
- 08:52 – deux F-15 décollent de la base de Otis pour intercepter le faux vol 11 sans savoir qu'il a déjà crashé
- 08:52 – les conspirateurs appellent le centre de maintenance de la United Airlines à San Francisco en se faisant passer pour un agent de bord du vol 175 à l'identité incertaine, possiblement Robert Fangman
- 08:52 – les conspirateurs appellent le père d'un des passagers du vol 175, Peter Hanson, en se faisant passer pour lui
- 08:53 – le vol 11 atterrit à Harrisburgh
- 08:53 – le vol 175 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
- 08:54 – le double du vol 77 change de cap et retourne vers Washington
- 08:55 – le vol 2315 de la Delta Air Lines évite de justesse une collision avec le vol 175; une autre collision est évitée avec le vol 542 de la US Airways
- 08:56 – les contrôleurs aériens perdent le signal radar du double du vol 77
- 08:57 à 09:32 – le Global Hawk rejoint le vol 77 et se met dans son sillage
- 08:58 – le double du vol 175 change de cap et se dirige vers New-York
- 08:58 – les conspirateurs appellent l'épouse d'un des passagers du vol 175, Brian Sweeney, en se faisant passer pour celui-ci; ils appellent également sa mère quelques minutes plus tard
- 09:00 env. – trois F-16 interrompent un exercice et retournent à la base de Andrews
- 09:00 – les conspirateurs appellent le père de Peter Hanson une seconde fois
- 09:00 et après – Shafig ben Laden, le frère d'Osama, assiste à une conférence du Groupe Carlyle au Ritz Carlton de Washington
- 09:00 et après – Mike Ballinger, répartiteur à la United Airlines, entreprends de lancer un avertissement à tous les avions de la compagnie
- 09:01 – le vol 23 de la United Airlines annule son départ de l'aéroport John F. Kennedy à New-York; les pirates à bord protestent mais décident éventuellement d'avorter l'opération et de s'enfuir; le double du vol 23 va se perdre Dieu sait où
- 09:02 – le vol 175 atterrit à Harrisburgh
- 09:02 – le vol 93 et son double se rencontrent et échangent leurs signatures radar
- 09:03 – le double du vol 175 s'écrase dans la tour sud du WTC une fraction de seconde après avoir lancé son missile
- 09:03 – le chef du NYPD Joseph Esposito met la ville de New-York en état d'alerte maximum
- 09:04 – la FAA cancèle tous les départs des aéroports des états de la Nouvelle-Angleterre et de celui de New-York
- 09:06 – le président Bush est mis au courant du crash du vol 175
- 09:07 – le vol 93 atterrit à Harrisburgh, et les passagers des vols 11 et 175 y sont transférés
- 09:08 – la FAA étend l'interdiction de vol à toute la côte est des États-Unis
- 09:08 à 09:13 – les deux F-15 de la base de Otis se mettent en attente au large de Long Island
- 09:09 – le vol 77 atterrit à Harrisburgh; les passagers sont à leurs tours transférés à bord du vol 93
- 09:09 et plus – les conspirateurs inondent les ondes de faux rapports de piratage d'avions afin de semer la confusion parmi les contrôleurs
- 09:12 à 09:15 – les conspirateurs appellent les parents de Renee May, une assistante de bord du vol 77 et se font passer pour elle; ils les intoxiquent avec de nombreux renseignements contradictoires
- 09:15 à 10:28 – une série d'explosions est entendue par deux employés coincés au 8ème étage du WTC7
- 09:20 – les conspirateurs appellent le mari d'une passagère du vol 77, Barbara Olson, et se font passer pour elle. Le mari est Theodore Olson, solliciteur général au département de la Justice
- 09:21 – le New York Port Authority ferme tous les ponts et tunnels de la ville
- 09:24 – l'équipage du vol 93 reçoit l'avertissement de Mike Ballinger
- 09:24 – les chasseurs de la base de Langley sont déployés
- 09:25 – les deux F-15 de la base d'Otis arrivent finalement au-dessus de Manhattan et y établissent une patrouille aérienne
- 09:26 – la FAA gèle tous les décollages à l'échelle nationale, et ordonne à tout vol (privé, commercial et même militaire) déjà dans les airs d'atterrir dans un délai raisonnable
- 09:26 – la US Air Force passe en état d'alerte delta
- 09:28 – début du simulacre de piratage du vol 93; l'entrée des pirates dans le cockpit est entendue par les contrôleurs de Cleveland
- 09:29 – le président Bush émet ses premiers commentaires télévisés
- 09:30 à 09:45 – les conspirateurs appellent trois fois l'épouse de Tom Burnett, un passager du vol 93 et se font passer pour lui
- 09:30 – United Airlines ordonne à tous ses avions d'atterrir immédiatement; American Airlines fera de même à 09:35
- 09:30 – trois F-16 décollent de la base de Langley et se dirige vers l'est au dessus de l'Atlantique
- 09:31 à 10:06 – un vol privé, ExecuJet 956, repère le vol 93 et confirme le contact visuel et radio, et doit même manoeuvrer pour éviter une collision; il le suivra jusqu'au crash
- 09:32 – les contrôleurs de l'aéroport Dulles retrouvent le signal du vol 77, sans se douter que son double ainsi que le Global Hawk le suivent de près
- 09:32 – les conspirateurs transmettent un message radio en se faisant passer pour les "pirates" du vol 93
- 09:34 à 11:45 – les conspirateurs brouillent le signal radio en provenance de Air Force One, empêchant le président Bush de contacter la Maison-Blanche
- 09:35 – le double du vol 93 change de cap et se dirige vers Washington
- 09:35 – les enregistrements de bord récupérés dans la boîte noire du vol 93 commencent maintenant
- 09:35 à 09:41 – les conspirateurs appellent le centre de maintenance de la United Airlines à San Francisco et se font passer pour une assistante de bord du vol 93, Sandy Bradshaw
- 09:36 – un E-4B du US Strategic Command décolle d'une base non spécifiée des alentours de Washington et survole le Pentagone afin de téléguider la trajectoire du Global Hawk
- 09:36 – un C-130 qui vient de décoller de la base de Andrews s'approche du vol 77 afin de fournir au contrôleur un confirmation factice de la présence du vol 77; il sert également à fournir une distraction visuelle; après le crash, il mettra le cap vers Shanksville
- 09:37 – le Global Hawk s'écrase dans le mur ouest du Pentagone pendant que le double du vol 77 passe par-dessus le Pentagone à l'insu de tous et poursuit sa route vers l'aéroport Ronald Reagan situé à un kilomètre plus loin
- 09:37 à 10:03 – les conspirateurs appellent de nombreux parents et amis de passagers du vol 93 et se font passer pour eux, notamment Todd Beamer, Jeremy Glick et Mark Bingham
- 09:38 – les conspirateurs renversent des lampadaires sur Washington Blvd
- 09:38 – une escouade de pompiers de l'aéroport Ronald Reagan, qui intervenait à un accident automobile près de l'aéroport, est redirigé vers le Pentagone
- 09:38 et après – les agents du FBI saisissent les enregistrements des caméras de sécurité dans les commerces avoisinant le Pentagone
- 09:38 ou 09:45 – le directeur de l'agence anti-terroriste Richard Clarke demande des patrouilles aériennes au-dessus de toutes les villes majeures des États-Unis; toutefois ce n'est pas certain que cet ordre a été transmis partout
- 09:39 env. – le double du vol 77 atterrit subrepticement à l'aéroport Ronald Reagan, où il est débité en morceaux
- 09:39 – les conspirateurs transmettent un message radio en se faisant passer pour Ziad Jarrah, un des "pirates" du vol 93
- 09:41 – l'unité 105 de l'Arlington County Fire Department arrive au Pentagone
- 09:42 env. – le E-4B revient au-dessus de la Maison-Blanche et fait quelques cercles autour
- 09:45 – le vol 93 décolle de Harrisburgh
- 09:45 – l'espace aérien américain est fermé: tous les vols internationaux sont détournés
- 09:47 – les conspirateurs enclenchent le processus de démolition contrôlée de la tour sud en provoquant l'affaisement de quelques étages aux environs du 90ème
- 09:47 – les conspirateurs se faisant passer pour Jeremy Glick annoncent à son épouse que les passagers passent au vote pour décider de la révolte
- 09:49 env. – après un long détour au-dessus de l'Atlantique, les F-16 de la base de Langley atteignent finalement Washington
- 09:50 à 10:15 env. – les conspirateurs éparpillent les débris du double du vol 77 aux alentours du Pentagone; ils franchissent le cordon de sécurité et se faufilent entre les anneaux "B" et "C" du Pentagone pour y déposer des morceaux du cône de nez et du train d'atterrissage du Boeing; ils déposent quelques corps calcinés encore attachés sur leurs sièges à l'intérieur du bâtiment; ils tentent également de faire disparaître toutes trace du Global Hawk
- 09:55 – le président Bush décolle à bord de Air Force One de Sarasota sans destination précise; il tourne en rond au dessus de la Floride
- 09:52 – deux pompiers atteignent le 78ème étage de la tour sud et ne rapporte que deux feux isolés par radio
- 09:58 – les conspirateurs se faisant passer pour Todd Beamer annoncent le début de la "révolte" à bord du vol 93 à une superviseure du service aux consommateurs de la GTE ("let's roll")
- 09:58 – le vol 93 est abattu par son double, qui poursuit sa route Dieu sait où
- 09:58 à 10:06 – les conspirateurs simulent la lutte entre les pirates et les passagers sur les radios des contrôleurs ainsi qu'aux téléphones de nombreux parents et autres interlocuteurs de différents passagers, grâce à une mise en scène savamment orchestrée
- 09:59 – les conspirateurs déclenchent une bombe au rez-de-chaussée de la tour sud du WTC; le 82ème étage s'affaise et entraîne l'effondrement contrôlé de la tour
- 10:03 – le vol 93 s'écrase dans une ancienne mine à ciel ouvert en Pennsylvanie
- 10:05 et après – les conspirateurs rassemblent les restes des passagers des vols 11, 175 et 77 sur le site de l'écrasement du vol 93 et les ramènent au WTC et au Pentagone
- 10:06 env. – le directeur de la CIA George Tenet reçoit finalement les manifestes des passagers après de nombreuses tracasseries bureaucratiques
- 10:08 – le C-130 en provenance du Pentagone parvient au site du crash du vol 93 pour de nouveau confondre les témoins
- 10:10 env. – le vice-président Cheney autorise l'abattage du vol 93, ignorant apparemment qu'il a déjà crashé
- 10:10 – l'état d'alerte des forces militaires passe à Defcon 3
- 10:15 – la façade de la section endommagée du Pentagone s'effondre
- 10:20 – à bord de Air Force One, le président Bush dit au vice-président Cheney qu'il a autorisé le tir sur tout avion suspect si nécéssaire
- 10:28 – les conspirateurs provoquent un séisme localisé à la base de la tour nord du WTC, puis déclenchent une bombe au rez-de-chaussée; le 98ème étage s'affaise, provoquant la démolition de la tour
- 10:31 – La FAA réautorise les vols militaires et policiers
- 10:35 – Air Force One met finalement le cap vers la base de Barksdale
- 10:38 – les F-16 de la base de Andrews sont redéployés, après leur retour d'exercice
- 10:42 – deux F-16 décollent de la base de Hancock
- 10:45 – le major Gibney qui est en fait un lieutenant-colonel décolle de Fargo, N.D. en direction de Bozeman, Mont. afin de servir de bouc-émissaire pour l'abattage du vol 93
- 11:45 – Air Force One atterrit à la base de Barksdale en Louisiane
- 10:50 – un fermier de la région survole le site du crash du vol 93 à bord d'un Cessna
- 12:00 (env.) et après – le sénateur John McCain (R) multiplie les entrevues télévisées; il y déclare invariablement la nécessité de répliquer non seulement en Afghanistan, mais en Iraq, en Iran et en Syrie; il déclarera lors d'une entrevue à CNN quelques jours plus tard: «il est évident que l'Iraq vient en tête de liste»
- 12:15 (env.) – tout l'espace aérien des États-Unis est enfin vide de tout traffic privé ou commercial
- 17:20 – effondrement du 7, World Trade Center
- 20:00 ou après – les vols 175 et 11 décollent de Harrisburgh par contrôle à distance et sont dirigés vers l'Océan Atlantique pour y être envoyés par le fond
Bon, c'est raté, c'est encore plus emberlificoté qu'avant. C'est pire que le noeud Gordien cette histoire-là.
De toutes façons, ça ne change rien. Évidemment, c'est passablement spéculatif, et il y a de nombreux détails qui pourraient varier: on pourrait très bien par exemple remplacer le Global Hawk par un missile AGM-86D dans notre scénario, ce qui aurait le mérite d'être plus consistant avec la largeur du trou vu qu'un Global Hawk est à peine moins large qu'un Boeing. Ou encore, on pourrait très bien imaginer que les passagers et équipages des avions n'ont en fait jamais existé, que leur identité a été inventé out of the blue et que des acteurs amateurs ont été engagés pour jouer le rôle des familles éplorées.
Mais peut importe les variations, l'idée de fond demeure la même: jamais dans l'histoire de l'humanité un groupe de conspirateurs n'a dépensé autant d'énergie et de ressources, impliqué, soudoyé ou berné autant de personnes, conçu un plan aussi tordu et alambiqué autant dans sa conception que son éxécution. Le nombre d'agences officielles qu'il a fallu faire entrer dans le complot, les sommes colossales qu'il a fallu investir (vous savez combien ça coûte un Boeing?), les milliers, voire les millions d'heures de préparation (imaginez-vous en train de limer les numéros de série sur les deux millions de pièces d'un Boeing), le véritable Mont Everest de paperasse gouvernementale qu'il a fallu retrouver et faire disparaître, sans parler de toutes les autorisations, clairances et permis qu'il a fallu obtenir pour y accéder... jamais un complot n'aura tant mis en oeuvre pour finalement accomplir si peu.
Et je souligne "si peu". Si vous pensez que je déraille en qualifiant 2700 morts et une douzaine de bâtiments détruits de "si peu", je tiens à vous rappelez que trois fermiers, opérant avec un budget qui atteignait à peine les cinq chiffres, ont réussi à tuer 168 personnes et détruire un building de 10 étages à Oklahoma City en 1995; si Tim McVeigh avait eu accès à ne serait-ce que le prix de vente d'un Boeing 757, je n'ai aucune difficulté à croire qu'il aurait été capable de rayer de la carte la ville au complet.
Quant à la conspiration du Reichstag... ah! Parlons-en du Reichstag: quelques conspirateurs nazis menés par Hermann Göring contactent un activiste politique communiste désoeuvré, Martin Van der Lubbe, feint de se lier d'amitié avec lui et finissent par implanter dans son cerveau quelque peu confus que ce serait une bonne idée de mettre le feu au Parlement; ils lui ouvrent les portes, et pendant qu'il court dans la Chambre des Communes vont répandre de l'essence dans le sous-sol. Et c'est tout. Budget total de l'opération... ben, combien ça coûtait un bidon d'essence en Allemagne en 1933?
Six jours plus tard, le Parti Nazi remportait les élections, et grâce à la disparition du Parti Communiste s'assurait de la majorité. Le mois d'après, Hitler s'assurait du pouvoir absolu en suspendant la constitution. Si l'intention de départ des conspirateurs du 11 septembre était d'instaurer un régime fasciste, le moins qu'on puisse dire c'est que les nazis auraient une chose ou deux à leur apprendre: dans un régime totalitaire il y aurait belle lurette que le parti Démocrate aurait été dissous et ses dirigeants arrêtés ainsi que toute l'équipe du Washington Times, sans parler de tous ces joyeux drilles à la Jon Stewart ou Stephen Colbert qui casseraient des roches dans un camp de concentration depuis des lustres.
Non, je n'en démords pas: l'intention des conspirateurs, le mode d'opération se sont depuis le début conformé à la lettre à la devise pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Il est évident que tout le plan n'a jamais constitué un moyen, mais bel et bien un but en soi. Jamais on pourra me convaincre qu'une organisation clandestine qui avait assez de pouvoir et d'influence pour détourner 1.3 trilliard (oui, 1300 milliards) de dollars de la plus puissante organisation au monde aie pu ne serait-ce qu'une seconde s'imaginer qu'il était nécéssaire de tout dépenser dans un plan aussi rocambolesque afin de prendre un pouvoir qu'en fin de compte ils possédaient déjà de façon effective.
Seuls Rube Goldberg et ses disciples se conforment à la psychologie qui expliquerait de façon satisfaisante les comportements et actions des conspirateurs. La conclusion finale est selon moi inévitable: la conspiration du 11 septembre était une machine Rube Goldberg.
P.S.: On me dit que Rube Goldberg est mort en 1970, soit 31 ans avant ces événements. Comme ça tombe bien: un alibi en béton! Quand je vous disais qu'ils ont vraiment pensé à tout... Si vous vous imaginiez que vous iriez me piéger avec ça, vous l'avez dans le cul: en ce qui me concerne, ça ne fait que renforcir ma conviction. D'ailleurs, qu'est-ce qui vous dit qu'il ne vit pas quelque part sur une île déserte? Pile je gagne, face tu perds: bienvenue dans le monde fascinant du conspirationnisme.
13 septembre 2008
On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (3e partie)
Un thème cher à Rube Goldberg dans ses dessins de machines rocambolesques était l'introduction de l'action d'un animal dans le mécanisme, par exemple un perroquet qui sursautait en recevant un coup dans le derrière, ou encore un hamster qui se mettait à galoper dans sa roue après une stimulation quelconque. L'idée était bien sûr d'augmenter le facteur d'incertitude et de complexité. Il va sans dire que les gens qui construisent des machines rube goldberg par hobby ou pour des concours utilisent rarement, pour ne pas dire jamais, d'animaux dans leurs mécanismes.
Eh bien, les conspirateurs du 11 septembre ont non seulement décidé d'introduire le facteur animal dans leur plan, mais sont allés jusqu'à sélectionner l'animal le plus imprévisible, le plus aléatoire de tous: l'humain, en la personne des passagers du vol 93.
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
Que serait un bon rube goldberg sans sa chaîne de dominos? Nos conspirateurs l'ont très bien compris, et ont été jusqu'à remplacer les dominos par des gratte-ciels pour leur chaîne. Je le dis et je le répète: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
12 septembre 2008
On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (2e partie)
Ça c'était pour le World Trade Center (en fait il y en a encore mais j'y reviendrai); on pourrait s'imaginer que nos conspirateurs s'en seraient satisfait, mais c'est mal connaître la philosophie des disciples de Rube Goldberg: quand ils se mettent en tête de faire dans l'alambiqué, ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller. Ils allaient pour le Pentagone faire preuve d'encore plus d'imagination dans le rocambolesque.
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Bon, il reste encore Shanksville; la suite demain.
Au passage, un lien qui n'a pas vraiment rapport, mais qui ne manque pas d'ironie vu les circonstances (regardez la date)
11 septembre 2008
On s'ennuie jamais quand on est parano - la vérité sur le 11 septembre (1ère partie)
J'ai découvert qui a perpétré les attentats du 11 septembre, ou plus exactement qui en est le maître d'oeuvre: Rube Goldberg. Si vous savez pas c'est qui, vous pouvez toujours consulter WikiPedia (en anglais), mais pour résumer, Rube Goldberg est un bédéiste célèbre pour avoir conçu dans ses cartoons d'innombrables machines toutes plus abracadabrantes les unes que les autres, au point que son nom est resté dans le langage pour désigner le genre: si vous avez déjà joué à Mousetrap quand vous étiez jeune, vous avez vu l'exemple classique d'une "machine rube goldberg".
Quel lien avec le 11 septembre? Eh bien, aucun, si vous croyez à la thèse officielle, à savoir celle qui veut qu'Osama Ben Laden, à la tête d'un réseau terroriste international, aurait pigé dans sa réserve apparemment inépuisable de tordus fanatisés 19 des mieux formés (incluant une demi-douzaine possédant une expérience de pilote) et les aurait envoyé détourner des avions de ligne pour les utiliser dans un raid suicidaire contre trois monuments symbolisant les trois pôles du pouvoir américain (gouvernement, banques, armée). Simple, efficace, badabing badaboum, pas de complications inutiles, pas de tataouinage; même si le succès n'a pas été complet, la beauté du plan réside dans sa simplicité, en n'impliquant au plus qu'une trentaine de personnes. Keep it simple, stupid.
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Et quand je dis compliqué, le mot est faible. Si vous vous imaginez que c'est tout, détrompez-vous, ça ne fait que commencer. Mais ça commence à faire un peu long, alors je vais arrêter là pour le moment. La suite demain.
10 septembre 2008
Bric-à-brac
Comme vous pouvez le constater, il y a un peu de vrai dans les blagues d'éléphants:
Gros éléphant
2 joueurs de SimCity qui se sont écoeurés de leur ville:
Un petit jeu d'illusions d'optique:
Winterrowd
Je vous avertis charitablement de vous abstenir de cliquer sur ce lien si vous êtes cardiaque ou sur le LSD, parce que ça part tranquille, mais à un moment donné vous allez voir que ça fesse. Vous êtes prévenus et je me décharge de toute responsabilité. Pour une expérience des plus intense, je vous conseille de monter le volume, mais venez pas vous plaindre à moi si vous tombez en bas de votre chaise.
28 août 2008
Soyez toujours gentils avec ceux qui poursuivent la 6-49
Ma deuxième réaction a été de partir à rire en pensant à ce qu'elle va faire de son argent si elle remporte sa cause... ginling giding chling ka chling ka chling! Je pense que Loto-Québec peut dormir tranquille, elle va rentrer dans son argent d'une façon ou d'une autre. À moins évidemment qu'elle décide de partir une virée à Las Vegas.
Puisque c'est comme ça, j'ai décidé de poursuivre Internet pour ma cyberdépendance; si il y a des intéressés, on pourrait former un recours collectif. Pensez-y: Microsoft, Amazon, eBay, Google, Yahoo pour ne nommer que ceux-là: ils ont de l'argent qui leur sorte par les oreilles chez Internet, il y a sûrement moyen de faire une piasse là.
23 août 2008
Saint-Toaster
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Le fort Saint-Toaster, où les anglois furent naguère boutés hors de Toasterie. Ils se sont toutefois repris en nous envoyant leurs hordes de touristes qui ont mis le fort à sac à coup de photos.
On conduit comme des pieds à Saint-Toaster, et même les autobus n'hésitent pas à se rentrer dedans quand ça fait pas leur affaire. D'ailleurs les accidents sont légion, il suffit de patienter quelques minutes sur un coin de rue pour en voir un. On se croirait dans Grand Theft Auto.
Le palais des congrès, site propice aux grandes réunions et importants débats de société. Prêtons l'oreille un instant et écoutons quelque distingué orateur nous faire part de son éminente sagesse: «... si on a perdu, c'est à cause de l'argent, et des votes ethniques, essentiellement...» Ahem. Oui, bon, c'était pas nécéssairement le bon moment.
Le stade de Saint-Toaster, où les Fantassins Fanfarons se mesurent à une autre équipe non-identifiée mais néanmoins rivale ancestrale cordialement détestée. Oui, je sais que ça fait dur comme nom. Non, c'est pas moi qui l'a choisi.
Ça, je sais pas trop c'est quoi, mais j'ai passé ça au bulldozer vite fait bien fait et j'ai ensuite fait éxécuter l'architecte. Je veux bien être un despote magnanime mais il y a quand même ben des crisse de limites au mauvais goût.
Autre vue du palais des congrès: on semble assister à une convention, peut-être celle de l'Association Internationale des Gens Qui Pour Une Raison Quelconque Aiment Porter des Vestons Oranges.
Ligne de piquetage des infirmières près d'une clinique de Fort Saint-Toaster. Remarquez qu'à défaut de jugeotte, nos braves grévistes font preuve d'une résolution téméraire alors qu'elles n'hésitent pas à planter leurs piquets sur la voie ferrée. Pas très futés les syndicalistes à Saint-Toaster.
"Chez Ilguegue". Je ne sais pas qu'est-ce que ça veux dire, mais si c'est un autre calembour infect si cher aux programmeurs de SimCity, je le pogne pas. À 29 étages, c'est le plus haut immeuble de la région. C'est un peu déprimant d'avoir un HLM comme symbole de la ville.
C'est tout pour le moment. Si ça vous tente d'avoir une rue à votre nom, faites-le moi savoir.
16 août 2008
Fais comme les chinois
Bon, les chinois se sont lancés dans le lip-sync, ce qui scandalise l'occident. Avec raison, il y a que les chinois pour nous sortir une fumisterie aussi hollywoodienne. C'est pas ici qu'on ferait des entourloupes pareilles, tout est toujours vrai à la tévé.
Farce à part, c'est quand même pas d'hier qu'on a inventé le lip-sync. Et c'est pas d'hier non plus qu'on a inventé le principe du prête-nom: déjà Shakespeare a été accusé d'avoir servi de chèvre. Et qu'on se rappelle l'affaire Cinar.
Les gens assez beaux ou belles pour l'écran ne représentent pas une majorité de la population, pas plus que ceux qui possèdent une belle voix juste. Et le talent pour l'écriture de chansons n'est pas donné à tout le monde, sans parler de celui de danser. Essayez maintenant de calculer la proportion de la population qui ont tout ça à la fois: il doit pas en avoir gros. Au rythme où l'industrie de l'entertainment nous pond ses instant pop stars, faudrait vraiment être naïf pour s'imaginer qu'ils coupent pas les coins une fois de temps en temps pour rentrer dans leurs quotas.
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Autre exemple: cette magnifique créature à droite (magnifique pour un babouin pachyderme s'entend) s'avère posséder un ramage qui ne s'accorde pas à son plumage: elle se trouve à être rien de moins que la doublure de Miley Cyrus! Je pense qu'avec une face pareille sur la pochette, les disques resteraient sur les tablettes, s'pas? Quoique non, à bien y penser ils y resteraient pas vraiment longtemps, ils se ramasseraient dans le container à déchets assez vite. Il y aurait quand même un avantage, ça ferait fuir les rats.
Et celle-là? Vous la reconnaissez, j'imagine. Eh bien devinez qui elle double depuis une vingtaine d'années. Vous donnez votre langue au chat? Et si je vous mentionnait que sa mère fait des tourtières? Ben oui, Céline Dion! Ça vous en bouche un coin, hein, Céliiine qui lip-sync sur la voix de Lara depuis tout ce temps-là. J'en entends qui murmurent que le contraire aurait peut-être été plus logique: effectivement, ça m'a frappé aussi, il y a sûrement eu fourvoyage à quelque part, faudrait demander à René Angelil. Remarque, c'est peut-être ça qui l'avait décidé à lâcher la boisson à l'époque.>
Les acteurs non plus n'hésitent pas à se faire doubler: voici entre autres la doublure de Will Farrell... oui, je suis bien d'accord, c'est pas pour nous surprendre.
Un cas particulièrement bizarre: l'actrice Ashley Olsen, dont la carrière a commencé avant même qu'elle aie appris à marcher. Eh bien pendant toute sa vie elle a fait du lip-sync sur les répliques pré-enregistrées de sa propre soeur Mary-Kate, qui serait sa jumelle identique... à moins que ça soit le contraire... je sais plus trop.
Et que dire des politiciens? S'il y a un domaine où l'imposture règne suprême, c'est bien la politique: trois exemples parmi tant d'autres, voici de gauche à droite les doublures de Georges W. Bush, Brian Mulroney et Stéphane Dion respectivement. Ben oui, Stéphane Dion fait ses propres doublures, c'est pour ça qu'il est pourri. Logique.
Tout ça pour vous dire, méfiez-vous de tout, même de moi. En fait, moi aussi je suis un prête-nom, en réalité c'est Stephen Hawking qui écrit mes textes.
13 août 2008
Aux armes citoyens
Ah, et si la police nous tire dessus, on ira crisser le feu au poste de pompiers, ça leur apprendra.
Je sais pas si vous êtes d'accord, mais moi je trouve que ça l'a ben du bon sens tout ça.
25 juillet 2008
Confessions d'un macomane
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À part le Atari que j'ai vendu il y a belle lurette, je les ai tous encore. Évidemment, ils sont à peu près tous kaput: les deux iMacs entre autres gisent encore en pièces détachées dans mon locker, attendant le jour où je vais me tanner de leur voir la face et les amener au recyclage. À moins que j'en fasse des aquariums. Ou des litières à chat; ça serait plus simple, d'autant plus que j'aurais jamais besoin de la changer vu que j'ai pas de chat.
16 juillet 2008
Tabarmac and a half
Pourtant, c'est pas comme si j'avais toujours été bien servi par la marque, au contraire: d'ailleurs en relisant mes vieux posts je me rends compte que je leur fait pas vraiment une bonne publicité. Le plus récent n'a pas manqué de me faire chier à son tour alors qu'en tentant de booter OS 9 je me suis retrouvé avec le point d'interrogation qui flashe et rien qui marche. Zappe le PRAM, le CUDA, redémarre en tenant x, c, t, shift, esc, barre d'espace, dfasdl;k, sweet fuck all. Seule la touche alt réagit en m'envoyant au Start-Up Manager, mais celui-ci me montre rien qu'un cadenas et un champ d'entrée; mon mot de passe n'est pas reconnu, évidemment.
J'ai demandé dans plusieurs forums et me suis fait conseillé à quatorze reprises de zapper le PRAM nonobstant le fait que j'avais bien pris la peine de spécifier que c'était la première chose que j'avais essayé. C'est d'ailleurs un automatisme chez les mac-users, raconte tes problèmes dans un forum de macs et c'est fatal, il va y en avoir un qui va te demander si t'as zappé ton PRAM. Ça plante, ça crashe? "Zappe ton PRAM". T'as un "?" qui flashe dans ton écran avec la tête de Mac qui se fend la gueule en t'écoutant débouler de leurs nuages tous les saints du paradis? "As-tu zappé ton PRAM?" Ton disque dur fait de la boucane en criant tactactac? "PRAM?" Tu souffres de dysfonction érectile? "Cmd-alt-P-R!" Ils sont bien gentils mais ils commencent à me faire chier solide, le prochain qui me dit de zapper mon PRAM je lui enfonce son MousePro dans le cul jusqu'à temps qu'on voit plus la petite lumière rouge.
Bref pour faire une histoire courte, le firmware (je le sais-tu c'est quoi en français?), le firmware dis-je était barré avec un mot de passe; l'ancien propriétaire qui affirmait n'avoir aucune idée d'où ça sortait m'a suggéré à tout hasard d'essayer "AppleMac": ça a marché. Apparemment le mot de passe avait été entré en usine. Ça ou c'est lui qui avait oublié d'enlever le sien et il voulait pas me le dire.
Alors si jamais vous tombez sur le même problème, essayez le mot de passe AppleMac (en respectant la casse) dans le Start-Up Manager. Puis téléchargez Open Firmware Password 1.0.2 qui va vous permettre d'enlever le mot de passe en question. Si ça marche pas, contactez l'ancien propriétaire pour lui faire cracher son mot de passe; au besoin, attachez-le sur une chaise et aspergez-le d'essence, tout en faisant jouer "Stuck in the middle with you" sur votre iPod.
Si l'ancien propriétaire n'est pas trouvable, ben là, quessé tu veux que je te dise, arranges-toi avec tes troubles. Au pire, tapes dans le motherboard à coup de marteau, ça marche pas mais ça défoule en crisse par exemple.
6 juin 2008
Blog...?
J'espère que vous vous êtes pas trop ennuyé. Non, je suis pas mort, c'est juste que j'ai passé les six derniers mois à débusquer une conspiration internationale. Je vous raconte pas l'histoire, mais laissez moi juste mentionner qu'il m'a fallu échapper à des espions internationaux, déjouer des embuscades traîtresses, franchir des montagnes infestées de crocodiles, et occire toutes sortes de vilains sbires à la solde de méchants pas bons. Sans parler de la fois où j'ai oublié mes clefs et passé l'après-midi dehors à attendre la proprio.
Non, je vous niaise, il s'est pas passé grand chose. À part que j'ai servi de cobaye dans des expériences scientifiques; les effets secondaires ont été mineurs, mais ils voulaient plus me laisser partir, alors je me suis évadé avec les électrodes encore planté dans le cuir chevelu en courant à six pattes, tout en neutralisant les caméras de surveillance en leur envoyant des lasers avec mes yeux pendant que les gardes me tiraient dessus en pure perte vu que ma peau est rendue à l'épreuve des balles. C'est surtout avec les chiens qu'ils en ont arraché, rapport que j'ai pissé de l'acide partout dans le but de ruiner leur odorat sans me douter que j'allait les contaminer avec mon ADN modifié, et maintenant c'est eux qui envoient des lasers partout et pissent de l'acide dans tous les coins.
Qu'est-ce que j'ai à bullshiter de même tout d'un coup? Ça doit être l'âge. Ça ou il se passe tellement rien dans ma vie que je suis obligé de fabuler pour compenser. Mais ça va changer, aussitôt que je trouve le gros filon, je vais mener la belle vie, vous allez voir. Ben oui, il y a de l'or dans Ho-ma. Non je vous dis pas où, pas fou, pour que vous veniez me voler mon claim, c'est qui le cave. Oui, il y a de l'or. IL-Y-A-DE-L'OR!!! Décâlissez de mon claim ou je tire, gnyaaaarrrr.
Ben non, je vous tire la pipe. C'est pas de l'or, c'est du pétrole.
6 janvier 2008
Exit Pinocchio
Ah non, ça suffit, c'est même plus drôle; c'est comme regarder Schumacher gagner course après course, il y a même plus d'intérêt; laisse la chance aux autres, W.. On devrait peut-être lui imposer un handicap pour égaliser les chances; je pense que je vais l'obliger à mentir de la main gauche dorénavant.
Vous savez quoi, je vais arrêter ça là; fini le Prix Pinocchio, c'était le dernier. Georges W. Bush se mérite le trophée à titre permanent, et se voit honoré ainsi comme le menteur le plus maladroit, le plus malhabile, en un mot le plus mauvais de l'Histoire. Encore une fois bravo, mr. le président.
Je retire donc le Prix Pinocchio, et pour le remplacer c'est en grande pompe que j'inaugure en primeur, en première et en exclusivité le tout premier Prix Georges W. Bush! Quatre candidats ont été retenus cette année pour ce prix des plus prestigieux:
Jean Charest: À quelques jours des élections, le ministre des Finances Michel Audet dépose un budget qui octroie 250 millions en baisses d'impôts. Jean Charest affirme que «le budget est tout sauf éléctoraliste». Ben oui, ce n'était qu'une coïncidence, la date des élections a été pigée au hasard.
Dick Cheney: «Si les britanniques se retirent, ça montre que la situation en Irak s'améliore». Ben oui mon Dick, si les rats quittent le navire, ça montre que le navire est pas en train de couler. La situation s'améliore tellement que les républicains sont plus que jamais déterminés dans leur intention d'envoyer des troupes supplémentaires.
Rudolph Giuliani: «Je suis probablement un des cinq américains les plus connus». Le plus connu à part peut-être Britney. Et Lindsay. Et Anna-Nicole, Paris, O.J.... et Lance Armstrong. Et Barry Bonds. Et Tom Brady. Et une quarantaine d'autres joueurs de baseball et de football. Et Michael Jackson. Et Janet Jackson. Et Rocky. Et Mickey Mouse, Homer Simpson. Et Jim Carey, même s'il est canadien. Et en fait quelques centaines d'acteurs, de vedettes pop, de personnages de dessins animés... On se prend pas pour de la marde, Mr. G. Je suis sûr en fait que tous mes lecteurs savent qui vous êtes (un indice: non, ce n'est pas un mafiosi.)
Bill Belichik: Le coach des Patriots de la Nlle-Angleterre, qui ont été mis à l'amende par la NFL pour avoir filmé les signaux de l'adversaire lors d'un match contre les Jets de New-York, se justifie ainsi: «On n'essayait pas de tricher: c'était une mauvaise interprétation des règlements.» Ben voyons, le règlement dit qu'il est interdit de filmer les signaux de l'adversaire, mais il l'a interprété comme voulant dire qu'il était permis de filmer les signaux de l'adversaire. L'erreur est légitime.
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